Epitaphe
Sur quelles épaules désormais
Pointer mes insomnies ?
Dans quelle crinière
Baigner mes démences ?
Dans quels fleuves
Désaltérer mes déserts ?
Que peuvent les étoiles
Quand se retire la lune ?
La cataracte
Nue sous la cataracte frémissante
Et les rêves enchaînés
Au torrent décuplé que tu gonfles
D’illusions et de fantasmes
S’égarent dans le labyrinthe de tes promesses
Nue sous la cataracte gémissante
Pour concéder le martyre déréglé
Pour soutenir la divagation
Accentuer l’élan hypnotique
Et la convoitise du somnambule fougueux
Nue sous la cataracte concupiscente
Le coeur ému entre tes bras
Entre l’angle des deux montagnes
Et le point fixe supplément
Qui détient le secret d’un regard immuable
Nue sous la cataracte fascinante
L’ivresse danse entre toi et le soleil
Entre le sourire de tes yeux perplexes
Et la douceur de ta chevelure languissante
Viens donc apprivoiser le délire.