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Article publié le 19 juillet 2012. oOo La sculpture existe depuis l’origine de l’homme sur tous les continents, de la Venus de Willendorf, Praxitèle,Sluter à Rodin,Brancusi, Ipousteguy, César, Moore, Jecza, Pomodoro, Zorko, etc... Elle fût au moyen-âge chez les bâtisseurs de cathédrales le livre de pierre. Le livre avant le livre ! La symbolique du Verbe et du sacré. Depuis toujours j’ai placé la sculpture sur les plus hauts degrés de l’expression artistique ! La sculpture a toujours été une sorte de défit à la création, c’est bien là tout le mythe de Pygmalion. La sculpture transcenda sans cesse la beauté, le volume, la forme, la force, la féminité déifiée ou sublimée, mais également la dramaturgie, le cri de la vie, le corps stigmatisé, écorché. Pour être franc les vrais sculpteurs sont rares, mais j’ai eu le privilège de rencontrer au travers de mon parcours de remarquables maîtres en cette exigeante discipline, hommes ou femmes, de véritables orfèvres, Juan-Carlos Carrillo appartient à cette catégorie d’élus. Alors un livre d’art s’imposait ! Et il ne vous reste plus qu’à découvrir cet ouvrage afin de mieux pouvoir apprécier l’immense talent de Juan-Carlos Carrillo et peut-être un jour, je vous le souhaite vivement, vous connaitrez le grand plaisir de posséder personnellement l’une de ses oeuvres originales. Lorsque le sculpteur se fait le médiateur de la Parole, il y a dans son oeuvre toute l’imprégnation de l’infini et de l’éternel. |
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