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Article publié le 18 mars 2013. oOo Au ras de celui qui parle et tient la luzerne de la faux puisque tout m’entraine. Les mots de la chambre tiennent leurs drapeaux de couleur vocale et le brasier de moines qui fait leur habit. On est ce bavard dans le champ qui se tire. Tout le tremblement et toute la combine et puis cet affûtage. La faux dans les lunettes de l’air parle bas couchée dans le miroir de ce visage qui se rase et siffle un air. Un refrain de perdrix dans le froid blanc qui bat des ailes et qui s’étend étend celui qui dit rasant un froc de plis. Luzerne ou autre vert vocable ou moine faux de la phrase passant au ras de cet affût. Perdrix d’yeux sur le champ pour inspirer des mots moins ou plus ou moins faux selon le ras qu’on veut. Avant après visuel audible avant après les mots et coupé ras du champ et s’incliner à la façon chinoise d’un idéogramme. Lire tranchant sur l’ongle pour voir si coupant le miroir en rasoir au visage rasant.
Il y eut une peau à terre, et des plumes, et la faucille fut oubliée. Djuna Barnes |
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