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La déchirure existentielle - scénario
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 Article publié le 7 juillet 2013.

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PARTIE 1

Définition de la déchirure existentielle

Interview de Stéphane Bourcet ( pédopsychiatre à l’hôpital Chalucet de Toulon)

PARTIE 2

Analyse filmique de « Faux- semblants » de David Cronenberg

PARTIE3

Ecriture d’un scénario concernant la déchirure existentielle

 

INTERVIEW

COMMENT PEUT – ON DEFINIR LA DECHIRURE EXISTENTIELLE ?

La déchirure existentielle, je la renvoie à la notion de philosophie de l’existentialisme par exemple de Sartre. Alors, finalement, je suis sur terre, qu’est-ce-que je suis sur terre, à quoi sert de vivre, quel sens à mon existence. La déchirure existentielle serait finalement ce hiatus qu’il y aurait entre l’existence faite d’une réalité quotidienne et les conceptions métapsychologiques ou métaphysiques de ce que peut représenter l’existence c’est-à-dire quand il y a un hiatus trop grand entre cette quotidienneté et les conditions de la pensée. Voilà, pour moi ce que serait cela la déchirure.

SERAIT – CE UNE BLESSURE ?

A partir du moment où cette distension entre la quotidienneté et la représentation psychique de ce qu’est l’existence (ça peut prendre des conceptions métapsychologiques, religieuses ), à ce moment là, si il y a trop de distance, je pense qu’effectivement, il y aura une émergence d’angoisse et obligatoirement une blessure. C’est parce qu’il y a une blessure qu’il y a un émergence d’angoisse.

LA DECHIRURE EXISTENTIELLE CONDUIT –ELLE A LA MALADIE MENTALE ?

Personne ne peut répondre à cette question. On ne sait pas pourquoi on est malade sur le plan mental. Donc, la déchirure existentielle peut être un des facteurs parmi d’autres qui peut contribuer, à un moment donné, à l’émergence d’une maladie mentale.

QUELS SONT LES AUTRES FACTEURS ?

Cela peut être des facteurs environnementaux, la famille, un gêne sur un chromosome, une rupture sentimentale, le contexte social à un moment donné. Les gens qui disent, d’après moi, à l’heure actuelle, on sait pourquoi quelqu’un est atteint d’une pathologie mentale, sont des gens qui mentent, parce qu’on ne sait pas. Nous savons seulement que c’est plurifactoriels.

IL Y EN A QUI DISENT QUE L’ON NAIT PSYCHOTIQUE ET D’AUTRES DISENT QU’ON LE DEVIENT . QUEL EST VOTRE AVIS ?

Il y a une éclosion, à un moment donné de la vie, d’une maladie. Je ne crois pas que l’on nait ou qu’on le devient. Je pense que personne ne peut le savoir. Il n’y a aucune base scientifique. Effectivement, le sujet devient malade ; on devient plus psychotique que ce qu’on nait psychotique sauf si quelqu’un prouve qu’il y a un gêne qui code la psychose.

ETRE DECHIRE EST – IL CARACTERISTIQUE D ’UN ETAT PSYCHOTIQUE ?

Je dirais oui. Finalement si il y a un être qui est déchiré, c’est bien le psychotique, dans le sens où il y a une déchirure entre le dedans et le dehors, entre sa réalité interne et la réalité externe. C’est parce qu’il y a une perte de continuité entre l’intérieur et l’extérieur qu’on est psychotique. C’ est une donnée psychanalytique.

DONC IL Y A UN DECALAGE ENTRE SOI-MEME ET L’ EXTERIORITE  ?

Il y a une perte de continuité entre la réalité qu’on a à l’intérieur de soi et la réalité extérieure à soi : là nous pouvons parler de déchirure.

LA PSYCHOSE ET LA NEVROSE SONT-ELLES DES FORMES DE DECHIRURE EXISTENTIELLE ?

Ce ne sont pas des formes. C’est une des conséquences pour être l’émergence d’un trouble névrotique ou l’émergence d’ un trouble psychotique. Ca pourrait être un des facteurs qui favorisent l’éclosion d’un trouble psychique. Ce n’est donc pas une forme. La déchirure existentielle est la prise de conscience de l’existence que l’on mène et le sens que ça a. Mais ce n’est pas pour ça que l’on va avoir une pathologie mentale, ce n’est pas une forme. La psychose et la névrose sont des pathologies au sens analytique. La psychose n’est pas une forme de déchirure existentielle. Par exemple, la paranoïa est une des formes de psychose, la schizophrénie est une des formes de psychoses ; la psychoses est une forme des maladies mentales. La déchirure existentielle est un des facteurs qui peut contribuer à une émergence d’une pathologie mentale dont une des formes peut être la psychose ou la névrose.

LA DECHIRURE DU MOI EST-ELLE PLUTOT PSYCHOTIQUE OU PLUTOT NEVROTIQUE ?

Psychotique. C’est cet éclatement du moi qui fait, à un moment donné, qu’on entre dans le monde de la psychose. Dans la névrose au sens analytique, le moi est suffisamment solide et suffisamment constitué pour mettre en place des mécanismes défensifs de type névrotiques. Tandis que dans le moi psychotique, il ya un éclatement du sujet.

LA SCHIZOPHRENIE EST CARACTERISEE PAR LE MORCELLEMENT . EST-CE IDENTIQUE A UNE DECHIRURE EXISTENTIELLE  ?

L’être schizophrène est l’être déchiré mais pas forcement dans le sens existentiel. Les problèmes existentiels ne sont pas leur problème majeur : leur problème majeur, c’est de ne pas être éclaté.Comment je peux être en adéquation à l’intérieur de moi avec l’extérieur, avec le réel. Il faut que la réalité interne et la réalité externe soit en continuité.

LA DECHIRURE EXISTENTIELLE COUDUIT – ELLE A LA PERTE DU MOI ?

Elle peut conduire à la perte de l’identité du moi. La perte de l’identité du moi caractérise la schizophrénie. Il y a un lien possible, elle peut l’être : cette déchirure existentielle, à un moment donné, peut provoquer un telle confusion dans l’individu que, cette déchirure existentielle associée à d’autres facteurs, peut entraîner le sujet dans une perte de l’identité de son moi et l’entraîner dans la maladie mentale.

LA PRISE DE DROGUES EST-ELLE UN SIGNE DE DECHIRURE EXISTENTIELLE ?

Ce n’est pas un signe. Cela peut être une des conséquences. La conséquence de la déchirure peut être le fait qu’on veut masquer son trouble en prenant des toxiques. Le toxique démasque souvent un trouble. Les gens qui prennent régulièrement des drogues sont des personnes qui veulent masquer leur pathologie.

Est-ce que la prise de drogues peut conduire à un état psychotique ?

Bien sûr. C’est démontrer sur le plan neurophysiologique. On que, sur le plan scientifique, la prise de substances toxiques entraînent des problèmes psychotiques. Le débat est : est ce qu’il n’y aurait pas une structure psychotique sous – jacente ?

Est-ce que ce ne serait pas un problème existentiel qui entraîne la prise de drogues et ensuite qui entraîne la psychose ?

Non. Il n’y a pas de causalité linéaire. Croire qu’une cause entraîne un effet en psychiatrie, c’est se tromper. L’inconscient n’a pas de causalités. Par exemple, le suicide n’a pas qu’une seule cause ( expliquée par le sujet qui a tenté de se suicider ). c’est beaucoup plus compliqué que cela.

 

ANALYSE FILMIQUE

RESUME DE L’ HISTOIRE

Elliot et Beverly sont jumeaux. Dès leur plus jeune âge, ils sont fascinés par la biologie. Ils entament des études de médecine à l’Université. Ils sont particulièrement brillants, ce qui leur permet d’ouvrir un cabinet de gynécologie où ils exercent leur passion. Un jour, une comédienne, Claire Niveau, vient consulter à leur cabinet car elle ne peut pas avoir d’enfant. Elliot et Beverly commencent à s’intéresser à la comédienne. Elliot entame une relation amoureuse avec Claire Niveau. Puis Elliot propose à son frère de se faire passer pour lui. Ainsi, Beverly commence, lui aussi, à avoir des relations sexuelles avec la comédienne. Cependant, Claire Niveau apprend par une amie qu’ils existent deux frères gynécologues. Elle comprend tout de suite la supercherie. La comédienne donne rendez-vous aux deux frères dans un restaurant. Elliot est indifférent à ce que dit Claire Niveau. Par contre, Beverly, amoureux de la comédienne réagit très mal. Quelques temps plus tard, Claire finit par pardonner aux jumeaux : elle comprend que Beverly est amoureux d’elle. Le problème est qu’elle doit partir pour un tournage à l’étranger. Un jour, Beverly lui téléphone mais il tombe sur un homme. Il pense tout de suite que Claire le trompe. Il commence à prendre des somnifères car il ne peut dormir. Puis, petit à petit, c’est l’escalade des médicaments. Il ne peut plus s’en passer. Le cabinet commence à mal tourner à cause de l’état décomposé de Beverly. Un jour, il fait construire des instruments chirurgicaux par un spécialiste. Lors d’une opération, il présente ces instruments en disant que les femmes sont des « mutantes ». L’opération tourne très mal. Elliot tente de faire faire un sevrage à son frère. Mais comme dit Elliot : Ce qui coule dans les veines de Beverly doit couler dans les miennes aussi. C’est ainsi qu’ils se retrouvent tous deux drogués. Ils ne sortent plus de leur appartement et prennent des médicaments à longueur de journée. Mais rien n’est encore finit : Beverly doit opérer Elliot. Il s’arme du « morticulator » et ouvre le ventre de son frère. Il descend ensuite dans la rue et téléphone à Claire Niveau : dès qu’il entend le son de sa voix, il raccroche et retourne à l’appartement.

Sur la dernière image, nous pouvons voir Elliot et Beverly, tous deux morts.

 

ANALYSE DE LA GEMELLITE 

Elliot et Beverly sont de vrais jumeaux. Depuis leur enfance ils se passionnent tous deux por la médecine et plus particulièrement la gynécologie. C’est encore ensemble qu’ils étudient la médecine à l’Université. C’est toujours ensemble qu’ils décident de fonder un cabinet de gynécologie.

De plus Elliot et Beverly se partagent les mêmes femmes : c’est d’abord Elliot qui tente de séduire une femme puis c’est Beverly qui entame une relation amoureuse avec la même femme, comme ils l’ont fait d’ailleurs avec Claire Niveau.

Que peut-on en déduire ? Depuis toujours, Elliot et Beverly ont tout partager. Nous pouvons dire que ce qui les caractérise le plus, c’est l’idée de fusion.

Cet aspect fusionnel, dans le travail, dans la relation à la femme, montre à quel point Eliot et Beverly sont unis.

Il y a une très belle image qui renforce cette idée : Beverly rêve que son frère et lui sont siamois, mais Claire Niveau avec ses dents, coupe la partie qui les attache. Nous comprenons combien il est inimaginable qu’Elliot et Beverly soient séparés dans leur existence.

Elliot est l’homme sûr de lui, extraverti, alors que Beverly est timide, réservé et introverti. Ils sont totalement différents dans leur caractère mais identiques dans la relation qu’ils ont avec l’autre. Elliot , dans le film, fait référence aux frères siamois Tchang et Eng : lorsque l’un meurt, l’autre le suit dans la mort car rien ne doit les séparer. Ainsi, c’est bien la fusion qui les caractérise

 

LA RELATION A LA FEMME 

Plus que la relation à la femme, c’est l’évolution de cette relation qui est en jeu dans le film « Faux – semblants ».

En effet, au départ, Elliot et Beverly se contentent de partager les mêmes sans que celles –ci soient au courant. Mais avec Claire Niveau la règle du jeu s’effondre. Elliot commence par séduire la comédienne et entame une relation amoureuse avec elle. Puis Elliot comme d’habitude, propose à son frère d’avoir une aventure avec Claire.

Ainsi, les deux frères se partagent cette femme. Mais lorsqu’elle apprend qu’il existe deux hommes jumeaux, tout s’écroule. Elliot commence par rire de la situation. Mais lorsqu’il se retourne vers son frère, il voit une grande tristesse et nu grand bouleversement sur le visage de Beverly.

Cette fois-ci, la règle du jeu ne fonctionne plus. Cette fois-ci, c’est la séparation des sentiments entre Elliot et Beverly. Cette fois-ci , Beverly est amoureux d’ une femme, Claire , alors que son frère rit de la supercherie et dévoile une grande indifférence pour elle.

Une fois dans leur vie, Elliot et Beverly divergent d’opinions et de sentiments : le sentiment amoureux qu’éprouve Beverly pour Claire, Elliot ne le ressent pas. Cette divergence attaque la fusion des deux frères. Ils ne fusionnent plus comme avant car Beverly aime alors qu’Elliot n’aime pas.

Et c’est bien la relation à la femme qui va faire basculer tout le petit monde qu’Elliot et Beverly avaient mis en place dans leur existence.

 

DROGUE : LA DESCENTE AUX ENFERS

Un jour, Beverly surprend Claire en train de prendre des comprimés. Il commence par s’étonner. Elle lui explique que les effets secondaires de ces médicaments sont l’euphorie et l’insomnie. Beverly comprend que Claire se drogue.

Petit à petit, elle initie Beverly à cette prise de médicaments ; ils se droguent tous deux. Le problème est que Beverly est un être fragile, influençable : il se fait vite prendre par ces drogues diverses.

Eh bien voilà, c’est l’escalade des médicaments, c’est l’entrée dans le monde de l’accoutumance et surtout de la dépendance.

Beverly prend des comprimés pour dormir, il en prend pour être éveillé : bref, c’est la descente aux enfers ! Le fait que Claire parte à l’étranger n’arrange pas les choses.

Elliot de faire faire un sevrage à son frère : Elliot est un peu l’image du père qui aiderait son enfant.

Qu’est-ce qui amène Elliot à se droguer à son tour ? Nous pouvons dire qu’ un fort sentiment d’autodestruction doit être présent dans le psychisme d’Elliot.

Si Beverly prend des drogues, c’est réactionnel : en effet, Claire est parti, il se retrouve seul, désemparé. Par contre, il n’en est rien concernant Elliot. Il voit son frère mourir donc il veut mourir lui aussi. Lorsque Claire part tourner un film à l’étranger, Elliot et Beverly retrouve un peu de cette fusion qui les caractérisait si bien.

La prise de drogues, lorsqu’elle est excessive conduit souvent à un état psychotique. Elliot et Beverly deviennent petit à petit des hommes au cerveau et au cœur brisés.

Ils entrent dans le monde de la maladie mentale, ils entrent dans le monde de l’autodestruction.

Ils iront jusqu’au bout, oui … ils iront jusqu’au bout de l’enfer : ils brûleront dans les flammes de,l’enfer psychique !!!

 

LA DESTRUCTION MENTALE 

Ainsi,pour Elliot et Beverly, naquit l’étrange mode ou le monde étranger.

Sentiment insupportable, l’insupportable était leur unique sentiment : dissémination de la matière, explosion cérébrale, déchirure des formes, perte des contenus, la destruction du monde devient celle de leurs corps imbibés de substances toxiques.

Eclatement de l’être, la conscience perdit l’unité du corps. Eclatement des organes, le corps devint l’extériorité brisée par la perte de l’intégration du monde.

Elliot et Beverly ont perdu le combat, mais car ils ont bien voulu le perdre : ils se sont laissés glisser dans le monde de la folie. Et ce monde est bien celui de la déchirure du moi, c’est bien le monde de la perte de l’identité du moi.

Qui est Elliot ? Qui est Beverly ?

Eh bien disons qu’Elliot est Beverly et Beverly est Elliot : ils sont nés ensemble, donc ils mourront ensemble !!!

Si l’un se drogue, l’autre doit se droguer pour la simple et bonne raison que ces deux êtres ne font qu’un.

Comment définir cette destruction mentale ?

Disons que c’est, d’une certaine manière, la perte des repères spacio-temporels. Elliot et Beverly ne savent plus qui ils sont : ils sont brisés, ils tombent en miettes, ils se décomposent chaque minute chaque seconde un peu plus.

A cause de cette prise de drogues, leur cerveau se met à fonctionner différemment, ils sont faibles, vulnérables, sans possibilité de contrôler leur existence. Ils se laissent bercer par la drogue, ils se laissent envahir par les effets de ces toxiques.

L’état psychotique dans lequel ils se trouvent conduit Elliot et Beverly à un morcellement de leur propre être à un morcellement de leur psychisme.

 

L’AMOUR DANS LA MORT

La prise de drogues diverse est un pas vers la mort, autant corporelle que psychique.

Elliot et Beverly s’acheminent vers la mort car ils s’aiment d’un amour absolu. C’est l’aspect de l’Absolu qui est important dans « Faux-semblants ». C’est parce qu’ils s’aiment qu’il vont mourir, c’est parce qu’ils s’aiment que Beverly va ouvrir le ventre de son frère puis va se suicider ensuite.

La descente aux enfers renforce le sentiment qu’éprouvent les jumeaux, l’un pour l’autre . L’autodestruction, l’anéantissement de soi, l’amour dans la mort conduisent à la perversité. C’est parce qu’ils sont pervers qu’ils aiment la mort, qu’ils aiment la déchirure.

L’amour de la mort conduit à la mort de l’amour. C’est la mort de l’amour qui nous apparaît dans la mort psychique d’Elliot et Beverly : ils n’aiment plus puisqu’ils sont morts.

Au plus ils vont s’anéantir, se détruire et au plus ils vont s’aimer.

Si il n’y avait pas de fusion entre Elliot et Beverly, il n’y aurait pas de perversité. Ils s’aiment jusqu’à se détruire, jusqu’à mourir : c’est donc un amour hautement pervers. Lorsqu’on aime la mort, on est pervers et c’est bien ce qui caractérise Elliot et Beverly.

 

CONCLUSION

Avec « Faux-semblants », David Cronenberg, nous fait enter dans un monde de souffrances et de décadence.

En effet, si Elliot et Beverly prennent des toxiques, c’est bien parce qu’ils souffrent : c’est la déchirure existentielle, c’est la faille narcissique : ils se perdent en eux-mêmes, ils perdent leur propre identité tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas en avoir ; c’est la fusion qui empêche toute possibilité d’identité bien distincte entre Elliot et Beverly.

Ils ont étudier la même chose, ils exercent la même profession, ils se partagent les mêmes femmes, ils se droguent ensemble et surtout, ils mourront ensemble : rien n’est plus fusionnel que ce parcours existentiel.

Beverly, avec Claire, avait tenter de se séparer de son frère.Ce n’est pas le destin qui les a réuni à nouveau car il n’y a pas de destin, c’est tout simplement l’ Amour Absolu qui fait que rien ne pourra les séparer.

« Faux-semblants » pose la question de la quête de l’identité, identité qu’Elliot et Beverly ne trouveront que dans la mort.

Amour, drogue et folie sont les trois thèmes principaux du film : l’amour conduit à la drogue et la drogue conduit à la folie.

Rappelez-vous : Elliot est Beverly et Beverly est Elliot. Ils ont tout fait ensemble jusqu’à la mort.

Ils se sont aimés dans la vie comme dans la mort : il n’y avait que la mort pour pouvoir les séparer.

 

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