J’avais tout Nietzsche dans mon cosy-
Corner… Sur les hauteurs de Nice,
Je dormais en chien de fusil,
Dans l’œil mort de ma pythonisse.
Danse, macabre Saint-Saëns, peins,
Matisse, tisse, Pénélope…
Mes rondes sentent le sapin.
Danse, Ulysse, dansez, cyclopes…
Tournez sur les cinq continents,
Rondes de bâts et de guenilles ;
Serpentez, forcenés et manants
Des farandoles, des chenilles…
Tournez, tournez sur les parvis,
Rondes sans eau, sans terre arable,
Sans foi, sans loi, sans peccavi,
Sans dieux, sans maîtres, misérables.
Tournez faux nez, tournez faux culs,
Grises barbes griffaignes…
Tournez vainqueurs, tournez vaincus,
Je sais ce que vos rires feignent.
Tournez pour votre bon plaisir,
Mes pots pourris de poésies
Grivoises ne vous font rosir.
Tournez à votre fantaisie.
Rondes chapeautées d’entonnoirs,
Rondes sanglées de camisole,
O rondes cousues de fil noir,
Sur mon talus, je me désole.
Robert VITTON, 2013