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Femmes
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 Article publié le 7 janvier 2006.

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En honneur des femmes

Sans lesquelles l’humanité serait dans les ténèbres.

 

De la souffrance de naissance jusqu’à la béatitude d’extase,

De la douleur d’accouchement jusqu’à la liberté de vol

La Femme détient la clé de l’existence de l’homme qui pense.

 

Par la fortification des êtres sur la voie de l’évolution

La Femme a toujours tenu la main de l’homme vers l’intelligence

Pour découvrir son essence intime : lumière divine.

 

Par sa patience elle nous a donné la précision et l’aptitude

Pour comprendre et trancher entre le bien et le mal, Femme,

Pour nous munir de l’affection, viatique rare, sur le chemin de la perfection.

 

Femme, le miroir de l’homme fait naître en nous le beau,

Le regard reconnaissance envers l’univers, notre maison à tous.

Elle est la gardienne du précieux trésor divin : la Vie.

Pas aujourd’hui, tous les jours de l’existence, fêtons la Femme :

Pluie de fertilité, parole d’amour, force inaltérable de construction.

 

Soleil dans les nuits de l’ignorance, Femme torche éternelle

Nous mène vers l’aube de la beauté, vivifiant la Lumière,

Nous rendant la vaillance en face de la mort. Merci.

Ainsi soit-il
Femme, miroir de l’être

Par Toi nous engendrons l’avenir

 

 

 

Au-delà de l’éternité, ton nom est inscrit comme le commencement

Par toutes les voies, tel un trésor innommé dans l’armature de naissance

Femme, ni l’aube ni le couchant n’ont d’éclat sans toi, première voix de liberté

 

 

 

Ta vigilance est un barrage contre l’ignorance - ténèbres où vivent les démons -

Et la mort est vaincue par ton souffle qui donne un sens à la vie de l’homme

Femme lumière, confidente des miroirs au moment de détresse

 

 

 

Tenant la clé d’absolu, sauvetage face à l’orage de haine et de mépris

- Monstres dressés sur le chemin de l’homme fragile -

Femme, ta lumière déchire la douleur de la nuit par delà la souffrance de l’oubli

 

 

 

Dans une fulgurante clarté de désirs, route tant de fois parcourue

Dans le rêve de la parole, soif des terres arides, l’éclatement des nuages noirs

Femme, la trace de tes pas magnifiant les horizons, indique l’Avenir.

 

 

 

Ni l’automne, rêve des arbres embellis de fruit, ni l’hiver et sa neige pure,

Ni le désir de faire un monde sans ombre, de racine en fleurs, de feuille en fruits

Femme, ne peuvent grandir sans la chaleur de ton regard de Vie.

 


 L’enfance de l’homme ?

 

Au moment de l’étonnant émerveillement de l’enfant face à l’aube,

Autour des quatre piliers tenant le ciel, vacuité instantanée de naissance,

Tels les regards de l’homme à l’instant où en lui se réverbère le temps,

Soyons prêts à ouvrir la tulipe de nos cœurs à la pluie de l’Amour.

 

 

Le mérite revient toujours à l’Oiseau qui ne mesure pas sa route,

Vivant aux contours des cailloux comme l’air libre au cœur du blé,

Imprenable vol, rêve réalisé du plomb changé en plume par l’amour.

 

 

Dans le drap humide des yeux des vignes naît un nouveau regard,

La saison de deuil est passé au-delà de la mort : Naissance.

Nous allons re-imaginer les débris retenus dans l’oubli des rêves.

 

 

Abondance de feu, baptême rêvé des sèves dès leur naissance

Au bord du lac de la mémoire où dort encore le rêve bleu des vagues.

Nous allons laisser la semence féconde du souvenir enlacé des roses.

 

 

Du lointain silence, le sol griffé, sillons en attente,

Dans l’artère des jours, les instants rythmés battent leur vie

Où goutte par goutte coule de sa racine claire l’immense sève

A la crête du jour vibre en étoles dorées la lumière toute mouillée.

 

 

Marchant avec l’inépuisable patience nous portons l’enfance de l’homme

Vers la perfection finale, la sagesse épanouie dans la beauté,

La force dans le martèlement du forgeron.

Nous façonnons ainsi, la nouvelle ère où l’homme sera Homme.

 

 

Femmes

 

 

Gardienne de la voie vers l’être parfait,

De l’arbre, des feuilles, branches et racines,

Tu transmutes la nature endormie en la voix de la vie.

 

 

De l’aube à l’aube, de goutte en goutte, de rêve en rêve

Substance de la nature, tu embellis le corps de la pluie

Qui s’ouvre sur des chants,

Braises ardentes, effacement de toute souffrance.

 

 

Navire fait de Patience et de Sagesse,

Hôte des rêves,

Abri de vie, ta mémoire, réveil de l’Homme.

Par le teint de ta voix, ô maîtresse des oiseaux !

Tu inspires le rythme des saisons

 

 

Unique source, tu es le refuge de tous les vivants,

La voix infinie du l’intime moment, refus de détresse,

Toi souveraine déesse de la vie, l’être nécessaire de l’Amour.

 

 

 

Par toi, invincible esprit ;

L’instant transperce le temps éternel

Parachevant ainsi la tâche des étoiles

Dans leur parcours de Lumière,

Fortifiés par la certitude,

Nous harmonisons nos chants : ainsi libres !

 

 

Parviz Abolgassemi

 

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