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Politique intérieure
Merzin rentré chez lui

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 Article publié le 28 octobre 2008.

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Il est possible que Merzin (Alain Merzin) ne vive pas tant au seuil des années 1990, comme on aurait d’abord pu le croire, qu’en un temps ultérieur, mais de peu, un temps qui suit le temps toujours présent et déjà fui. Il est possible que monsieur Merzin fasse, un jour ou l’autre, la une, mais seulement à la façon dont l’homme qui chutait d’une haute tour d’un quartier d’affaires de la ville de New York la fit, en son temps, devenu en tombant image abstraite d’une défenestration moderne, sous toutes ses facettes.

Alain Merzin ne tombera pas pourtant et nous le verrons chuter intérieurement, ce qui complique les choses, notamment en vue d’un film que l’on projetait à l’époque où l’on concevait qu’il y eût encore quelque chose comme : a) des salles de cinéma ; b) des studios de cinéma ; c) des acteurs et autres accessoires de cinéma ; d) des gens pour vendre le "golden pack" à une masse citoyenne désignée spectatrice pour une figurine absente, Alain Merzin.

C’est sans doute ce qui explique la série des subterfuges produits par "l’auteur" (au sens que la loi donne à ce mot) pour pallier ces carences successives : un séjour en prison, tout d’abord (mais notre "auteur" au sens que donne à ce mot la loi n’imaginait pas quand il en concevait le projet encore vague la détérioration réalitaire du tissu carcéral de ce pays). Puis un marché de "produits dérivés", en particulier une gamme érotique de premier choix, le "projet" de "l’auteur" en question n’ayant trouvé de "débouchés" (si l’on ose dire) que dans le secteur de la pornographie en déclin des quartiers insalubres. Ce qui déterminait la survie de "l’auteur" (au sens que donne la loi à ce mot), de l’industrie rudimentaire de son "cinéma" (une boîte de dessins défilant très vites, où les personnages sont représentés par de simples lignes), du commerce sexuel abstrait (qui assurait l’équilibre financier de l’entreprise, au risque de replonger "l’auteur", ainsi dénommé d’après la loi, dans l’univers du crime des quartiers insalubres, c’était peut-être l’adhésion d’un homme de haut rang, aux perversions particulièrement incongrues, qui non seulement achèterait en masse les babioles existantes mais en commanderait de nouvelles, obligeant "l’auteur" (qui se définit légalement comme tel) à aggraver la fusion-expulsion de "pseudo-univers" quelconques vers une tendancieuse "omniréalité". Il se perdrait dans des bistros voisins des salles atroces qui auraient dû faire la gloire d’Alain Merzin, sinon la sienne !

 

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