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Ce qui disait...
[E-mail] Article publié le 2 septembre 2009. oOo Ce qui disait « je souffre » et qui n’était ni la persienne ni le bois des volets entrouverts. Ce qui se martelait sans son (l’air alentour était presque liquide). Ce qui ne savait pas parler alors que des voitures défilaient dehors. Ce qui ne connaissait ni la frontière ni le spectacle finissant des chances. Ce qui buvait le sang au verre fêlé (le sang plutôt que la semence) et tout ce qui se concentrait autour d’une parcelle de terre retournée disant « je souffre, souffre toi aussi » alors qu’on était endormi, hormis que des avions dessinaient dans le ciel des dessins compliqués comme des lignes brisés comme le sol foulé, fendu et desséché peut-être (mais je ne suis jamais sorti) ou était-ce toi ce qui n’offrait pas de visage, pas de visage mais encore non : ce n’était pas cela : toi, tu dormais et moi, je revenais. Voilà ce qui semblait sourire quand je me dépossédais du souvenir et de la force de fermer la porte, la porte, elle ouvrait à ta voix, peut-être ? |
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