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Les coquelicots |
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![]() oOo Cette envie de toi passe par le texte. Il s’agit encore et encore de tisser les fils de couleur pour habiller ce désir insinuant qui court entre nous. Faut-il que tu en aies des choses à dire pour ainsi choisir les chemins de traverse du langage !
Je préfère laisser aller mes doigts à effleurer ta peau, la sentir fleurir, s’échauffer et frémir. Ni parchemin ni prétexte, le corps de ta peau se couvre de fleurs bleues dans la rosée du matin. Nigelles tendres et bleuets des prés. Je ne suis pas seul à les voir à l’œuvre dans le dédale de tes envies. Tu t’y entends à retarder la contre-attaque. Fulgurante, foudroyante. Finies les fleurs, voici le lion d’or qui rugit dans les blés de tes orgasmes. Quelques sages coquelicots assistent à la scène, trop peu nombreux pour proposer à ce remue-ménage un semblant de sommeil. Jean-Michel Guyot - 11 janvier 2014 |
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