Comme on fait son lit on se couche. Comme on se couche est vivre rien de plus. Est rien donc un plus. Le comme n’est rien d’autre qu’essayer ailleurs d’être un rien différent. Comme on fait son comme on se couche. Comme est donc commuer une chose en la même autrement donc sentie différemment vécue. Comme est faire son lit s’éveiller tout rêvant et de comme en comme sur le fil de soi. Le comme est balancier qui tient en équilibre sur le fil de vie donc sur le bord de rien donc sur le bord de soi. Comme est toujours se déplacer le temps planté lui poser un lapin au temps et son cadran. Comme est la surface qui surfe sur sa tresse est cet instant givré qui prend de la distance comme une eau ourlée de sa propre origine qui est comme est comme le linge des os qui flotte sur les pierres grasses du soleil.

Qui donc contemplait les figures des nuages/Comme des fleurs isolées dans le dense marine ?/Comme des fleurs ? Comme des incarnats échappés/ De ceintures dénouées dans le moût scintillant.

Wallace Stevens