Autour sont les Mères à face de nuages. Sont enceintes qui cernent avec le sourire. Un vertueux sourire plein de menaçants auspices de bonheur. Elles encombrent autour et découragent le présent. Trop pauvre et dépeuplé murmurent doucereuses les Mères ces servantes trop attentionnées. Sont belles de grimaces soucieuses et bonnes. Giron des Mères où s’abriter reconnaissants et tout remplis d’un amour débordant et plein. Empêchent le rocher de s’ouvrir et cependant incitent à y pénétrer. Miel de cuirasse solitaire sont les Mères mains de l’horizon. L’asphalte cherche un carburant se sont les Mères. Les arbres sont de pierre et le nain est géant le cap est une porte. Un monument de mouches la lumière éclate dans sa pourriture béante et accueille ce fruit avancé Maintenant. Les Mères rechignent d’être ainsi comme effacées sans horizon. Les Mères se rappellent sur les dents d’Hélène dont elles promettent les signes montrables à travers la serrure close de leurs yeux dont la petite clé à prendre ou à laisser saute comme un elbot géant entre deux eaux.
Des déesses bien loin règnent en solitude […] Parler d’elles déjà semble incommode et rude/ Les Mères !
Goethe (Méphisto à Faust)