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Article publié le 18 juin 2017. oOo Heureux le limonaire hurlant Dans la poussière de sa voix de citron Un refrain populaire sans rime ni raison Jacques PRÉVERT
Ce n’est peut-être plus de mon âge Mais tout à ma boîte d’engrenages Je sue l’artiche de mes ménages
J’en ai des tas de chagrins à moudre Des pièces des morceaux à recoudre Pour des traînées qui sentent la poudre
Une machinule en bandoulière De traverse en traverse parlière Je broie l’antienne de mes taulières
Des aunes de rengaine barbare Des culs à gagner de l’or en barre De la bonne façon vous rembarrent
Sur les pas des frères Limonaire Sortent de l’ombre et de l’ordinaire Des gueusards et des pierrots lunaires
Ma caisse vous vend du sigisbée De la ritournelle à gueule bée De la romance à macchabées
De mes débarras à manivelle Tout comme des nœuds de ma cervelle Je vous tire de la scie nouvelle
Vous avez tous une turlutaine Pauvre de moi j’en ai des centaines Mironton mironton mirontaine
Je suis né en mil huit cent quarante En usine sans tare apparente Dans ce Paris qui vit de ses rentes
Robert VITTON, 2014
L’orgue de Barbarie s’est dit autrefois cabinet d’orgue. L’appellation Orgue de Barbarie vient-elle de la déformation du nom d’un fabricant italien de Modène, Giovanni Barberi (début du XVIIIe siècle ?) Chi lo sa ? |
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