La poésie est un écart de la langue,
dit-on. C’est peut-être vrai
mais on ne peut pas dire qu’il y a écart
là où il y a écartèlement.
Ah bah
ça non.
Les expériences scientifiques devinent
bien ce que peut devenir un poème
quand on y pense. En revanche, bien, la poésie
ça se conserve dans des boites très propres,
des boites de densité.
On peut la
découper, la poésie. Et pire.
Mais le poème
se heurtera à sa vaillance grotesque
le 17 avril 2017. C’est clair !
Le poème hurle
de la poésie dans un
dortoir.
L’excellence subreptice acclame le poème.
C’est le résultat inopiné des trafics de poésie.
C’est le
grand soleil au milieu du tableau corrompu.
Une fois revenu au bureau,
tu ne sais plus ce qui de toi
exprime le féminin.
La gorge ?