Environné alors uniquement du fard des fantômes. Des absences pernicieuses. Vous ne saurez qu’en faire. De toute cette haine déployée à votre endroit dans les salons. Incapable d’occire ces ombres... Vous n’aurez qu’à tenter d’effacer en vous comme vous pourrez leur influence. Tache rude. Car de fait leur marque sur vous est toujours indélébile. Toute cette lumière en vous... Tirée de la grande ombre même des souvenirs. Elle ne pourrait plus alors dans votre solitude luire sur aucun visage complice. En vous ce serait encore une sombre, une ferme et fort antique histoire. Éteinte. Tissée d’anxiété d’une autre époque. Toutes aussi vives ces époques au fond que la nasse des soucis trop présents. Votre haine même, vos remords. Un joyau n’en finissant pas de reluire en vous. Pour vous rendre la patience. Les quarts d’heure de vide féroce un peu moins amers.
Vous vous retrouverez alors. Comme embarrassé décidément d’une sagesse immense dont vous ne sauriez que faire au juste. Embarrassé de vous sentir si vertueux. Si éclatant de pureté. Après avoir si souvent eu l’impression de vous être roulé dans la fange et le gâchis. Votre mauvaise conscience passée. Mais vous vous en foutez. Un vent grave emporte votre rire. Vous restez bouche ouverte, alors... toit figé en votre émotion vers les fenêtres luisant de l’autre côté de la rue... vous vous êtes absenté pour longtemps de la fête.