Les silhouettes passagères. Leurs odeurs impossibles
comme un œil pendu à un grillage électrifié.
Ah ! Mais le temps a changé. Oui.
Ou plutôt. Silhouettes effacées, la rue était déserte.
Il fallait une foule à cette endroit.
On aurait dit un gribouillis.
C’est toujours toi, ce corps qui roule ?
L’explosion a préservé peu d’habitants, au fait.
Dans le journal, on parle du "scandale de l’arc".
C’est une fissure qui ne croit pas en toi.
L’acier, cette chair que rien ne sait nourrir,
refuse la souffrance. Les archers sont dépossédés.
L’œil tente d’attraper l’atrocité de la lumière.
Mais l’électricité est rare dans ce secteur.
Tu prends ta pelle, tu creuses.
Le tournement de l’être a besoin d’huisserie.
Non, le temps n’est plus le même. Repars.
Même les trains... Tu étais proche des roulements à bille
qui admonestent l’explosion. Dérègle ça
et fais-en ton métier. Soude de ce qui est comme la peau
une respiration intacte, une combinaison fermée
que rien ne saura altérer. Il faut
de la compacité comme sans issue à ce bruit blanc.
Les silhouettes ?