La formule de l’esprit parlant des femmes est offrande des citations les désirant. Désirant des citations que sont les femmes. Évoquant des miroirs qui sont des souvenirs prononcés contre les sept ans de catastrophe en cours ou à venir. Savourant dans son bain sa propre fin du monde bébé en flacon. Nageant dans ses narines sent les sels de bain avec ses mots à lui. Ses citations à lui des autres ses miroirs. Et les conversations des choses qu’il s’entend sa machine à lecture son savon en main. Écrit avec ses mots : Les murs ouvrent les cuisses dans sa salle de bain pour s’y baigner l’esprit. Branle son entreprise ici entre les cuisses où s’ébranlent des murs escamotés d’images et peints d’écartements. La machine embuée fonctionne gant en main son à-peu-près morose moussant qui ou quoi. Se fait mousser les choses plein les yeux. Se dit son monde et c’est le sien. Et c’est comme un portrait en pied de son peignoir de rien sorti du bain. C’est comme un coup pour rien qui n’est pas rien du tout. Un coup tiré comme un portrait jamais raté. Tiré c’est tout. Poussé plutôt comme un soupir poussé entre les choses. Un massage indécent gant en main par le vide dans ses sels de bain. S’essuie avec les mots des autres leur éponge. Est toujours dans le bain.

Il se vautra dans la mousse : de tout son long, le front gorgé d’eau, large comme la main, et tout commence.

Gottfried Benn (Le Ptoléméen)