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Article publié le 8 février 2015. oOo Tombée dans la boue se relève. Sa jambe s’est changée en béquille de soie qu’elle a perdue. On entend sa cuisse dans la boue qui appelle en se délectant de ses mots. Sa cuisse qui appelle dans la boue des mots. Le mezzo de sa voix charnue en grand écart sous le moignon du ciel qui flaire avec son groin dont on fait les icônes le fossé boueux. Est tombée se relève sa cuisse se flaire avec ses mots charnus tombe et bouée de chair. Suit la draye des mots. Y mène son troupeau de clapotis à coups boutés de l’oxyton de ses genoux malfrats. Se récite béquille et béquet mezzanine donnant sur donnant à cuisse déployée. Horizontale se relève comme un drap lit la cuisse des mots réveillés du sommeil. Et s’imbue de la boue pubienne de son chant mal tenu qui appelle de la voix à cul et mezzo de sa cuisse à l’écart malfamé le vain mot de la vie.
« mot » est selon quelques-uns le limon ; selon d’autres la putréfaction d’une masse aqueuse…
Denis Roche |
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