En cavale et allez donc. Cherche où aller. Mais il y est déjà et pose devant soi. La chaise est déjà prise par un autre soi qui met les bouchées doubles. Il s’assied sur les deux genoux qui sont assis depuis le jour du jugement qui est la page blanche. Il écoute et regarde en prise sur les choses qui sont en instance de se découvrir quand il les nommera. Il met les mots à l’aise et choit de sa pensée que bouche un arbre en face qui est une image. Les coudes lui vont comme rives à l’onde écrit-il comme à gué : Il écrit cette phrase et pris à l’improviste se prend à sourire et demeure incertain. Rentre dans son ourlet parti à l’aveuglette au ras de ses genoux. Regarde devant lui de dos celui qui palpe à portée de cela ce que sont ses idées qui sont le biais des choses. Il tape à la paroi qui est devant la vie les mots de sa parole assise là devant apocryphe et pesant de tout son poids filé. S’adosse à son dossier.

ici, dans sa chambre, sur sa chaise, la plus calme pensée, s’exacerbait

Wallace Stevens