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La chair est triste, encore heureux !
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 Article publié le 6 mars 2016.

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Ils avaient retrouvé un morceau de Marius. Le fleuve avait tout emporté. Ça ressemblait à rien. Pas même à un bout de viande. J’ai pas assez regardé pour voir si y avait un os. C’est Quentin qui a exigé de voir. Le fonctionnaire nous a dit que le mieux était d’incinérer. Mais on pouvait en discuter avec notre curé. Il se rappelait pas si l’Église accepte les morceaux. Les cendres non plus mais, répétait-il, on pouvait en discuter. Il avait l’air heureux de se débarrasser de ce qui restait de Marius. C’était le dernier morceau à emporter.

Y avait rien à voir. Ça aurait été la tête, on aurait ouvert, mais c’était rien de reconnaissable. Et y avait dedans des corps étrangers. D’autres morceaux. Et pas que de l’humain. Qu’est-ce qu’on foutait Quentin et moi dans ce pays de merde ?

On a expédié Marius par le premier avion. Notre curé déciderait de ce qu’il convenait d’en faire. Maman avait fait nettoyer le caveau. Marius habiterait désormais dans un cercueil « comme tout le monde ».

Dans ce pays, le soleil invite à glander. On avait pas d’autre idée en tête, Quentin et moi. On avait assez de fric pour se payer un séjour de rêve. D’ailleurs, avant d’aller à la morgue, on est allé voir la plage. J’avais jamais vu autant de sable. Et une mer en couleur, avec un ciel plein d’oiseaux. En fait, y avait moins d’oiseaux dans le ciel que de cadavres sur la terre. Mais la plage était propre. On s’y était jamais battu. Y avait encore un hôtel d’ouvert. C’est là qu’on allait habiter.

Maman nous avait insultés au téléphone, mais Quentin et moi on était pas croyant. Et puis on était pas sûr pour le morceau, si c’était Quentin. Le test ADN avait coûté une fortune. Comme si on pouvait avoir confiance dans la science de ces sauvages. Ils avaient encaissé le fric, rien analysé et c’était un morceau de singe qui voyageait en ce moment. Maman aurait tant aimé qu’on assiste à la cérémonie. Notre famille ne quitte jamais ce monde. Je sais pas combien on est dans ce caveau. Des tas. Et de toutes les époques de l’Histoire de France. Ça remonte à Jésus Christ. Des foutaises.

Quentin n’avait pas voulu lui parler, à Maman. J’avais tout pris, l’engueulade, les larmes, les reproches, les menaces. Et c’est elle qui a raccroché. Heureusement, sinon on y serait encore. Quentin s’est occupé de l’hôtel. Il veillait à pas se faire avoir par ces barbares d’un autre temps.

À l’hôtel, tout était parfait. Rien à voir avec le deux étoiles de chez nous. On s’est tout de suite fait aimer du personnel. C’est dingue ce qu’ils sont beaux, ces gens. Il paraît qu’avant on était tous comme eux. Ça me fait penser qu’on a bien fait de changer de couleur, parce que notre climat le permet. L’appartement avait deux chambres avec au milieu un salon ouvert sur une terrasse. Et vue sur la mer. En me penchant, j’ai poussé un cri. Quentin a encore eu un coup au cœur. Je finirai par le tuer. En fait, c’était la piscine qui m’avait fait crier. Elle était bleue comme une pierre précieuse. Et y avait personne pour en profiter.

C’est comme ça qu’on est tombé sur Gilbert de la Haute. On était descendu Quentin et moi pour se ravitailler. Gilbert de la Haute était en train de bouffer sous un parasol. Toutes les tables étaient vides, à part un pot de fleurs dessus, pas fanées. Gilbert a levé la tête. Il mâchait je sais pas quoi, mais ça lui coûtait du travail. Ça m’a presque coupé l’appétit. Il nous a fait signe de nous approcher. Comme je voulais voir ce qu’il avait dans son assiette, j’ai accéléré et je suis arrivé le premier. Il bouffait des légumes avec un poisson éventré au milieu. Y avait de la sauce partout, jaune avec des taches vertes. J’avais plus envie de me bâfrer.

« Asseyez-vous, dit-il en poussant les chaises du pied.

— On veut pas vous déranger, bégayai-je en évitant de regarder dans son assiette.

— Que non ! Vous ne me dérangez pas. Vous êtes les frangins de Marius Grandalin, non ? On a beaucoup parlé de vous ces temps-ci…

— On s’est fait remarqué, ouais… » grogne mon frère.

Tout ce qui est arrivé, c’est sa faute après tout. Pas la mort de Marius qui n’a pas eu ce qu’il méritait mais quand on se mêle des affaires de ces sauvages, on peut être certain de finir en morceaux. Ils fusillent plus, ils font tout sauter. Je sais pas vous, mais moi, ça me touche. Gilbert, qui pensait que je m’en faisais à cause de la guerre, voulut me rassurer.

« On les a repoussés à cent bornes d’ici, déclara-t-il en arrachant un morceau de chair au poisson.

— Vous parlez de leurs troupes, fit Quentin, mais ils ont laissé des pions sur place, à ce qu’on dit.

— A ce qu’on dit… Mais on surveille tout le monde. Vous aussi vous êtes surveillés. Y a des traitres partout. Pourquoi vous zêtes pas partis avec votre frère… ?

— On a besoin de vacances, dit Quentin qui refusait de s’asseoir malgré l’invitation du pied de Gilbert.

— Je vais en profiter pour perdre ma virginité, dis-je en me voilant la face.

— Il est dingue ! » dit Quentin.

Gilbert de la Haute avait tiqué. Il savait plein de choses à notre sujet, mais pas que j’étais un sacré plaisantin. Ça se voyait pas sur mon visage que j’étais vierge. Je faisais pas mon âge, mais quand même…

« Je vous souhaite bien du plaisir, me dit Gilbert. Vous êtes Albert, non ?

— Vous pouvez m’appeler Bébert ! »

Il en savait peut-être plus qu’on croyait. Comme on s’asseyait pas, il remis ses pieds sous sa chaise, cessant du même coup de pousser les deux autres chaises. D’ailleurs Quentin avait posé sa main sur le dossier de celle qui lui était destinée, empêchant ainsi sa progression sous la poussée du pied impatient de Gilbert. J’avais rien posé sur la mienne. Maintenant, son dossier me frôlait la jambe. J’avais jamais vu un poisson aussi dégueulasse. Et il le mangeait avec appétit. Il buvait du vin en provenance d’un cruchon. J’espérais pour lui que c’était la trace de ses doigts qu’on voyait dessus. Il cessa de nous regarder et s’appliqua à détruire son poisson. J’aime pas quand ils laissent la tête.

« Je vous souhaite bon appétit, dit-il toujours sans nous regarder. La cuisine est bonne ici. Je vous conseille le poisson. Je sais pas ce que c’est, mais c’est goûteux. Et demandez une bouteille plutôt que cette piquette. Vous avez les moyens d’une bouteille.

— Plutôt deux qu’une ! m’écriai-je.

— A la bonne heure ! »

On s’est installé plus loin, au bord de la terrasse. Le sable montait doucement vers nous. Quentin me donna un coup de coude dans les côtes pour je constate avec lui les innombrables traces de pas. C’était pas Gilbert de la Haute qui les avait laissées. Y avait du monde. Et pourtant, l’hôtel paraissait vide. Même qu’y avait plus de personnel que de clients. Si c’était me dépuceler que je voulais, il faudrait que je demande à une domestique. On a l’habitude, chez les Grandalin, des amours ancillaires. Mais j’étais pas sûr que Quentin voulait rester uniquement pour que je perde ma fleur. Il avait une autre idée en tête. Il en a toujours au moins une. Et ça finit mal, même quand je suis pas là pour le raisonner.

Le repas n’était pas à la hauteur, mais j’avais plus faim. Quentin, qui surveillait Gilbert de la Haute du coin de l’œil, me fit signe de me retourner discrètement. Y avait une femme à la table de Gilbert. Et pas n’importe quelle femme. Une blanche en short, jambes croisées avec des sandales aux lanières de cuir au bout. Elle était coiffée d’un léger foulard de soie bleue. Je parle pas du reste parce qu’elle en cachait pas grand-chose. Et juste quand je me retourne, on se croise les yeux elle et moi. Si je devais perdre ma virginité, elle était celle à qui je demanderais de la retrouver. Et pas pour me la rendre.

Gilbert profita que j’étais tourné pour refaire signe qu’il nous invitait. Comme on avait plus rien à bouffer, à part les os et les noyaux, Quentin s’est levé et, en passant, m’a tiré par la manche. Comme je disais plus haut, à la table de Gilbert y avait que trois chaises. Il en restait une de libre. Quentin s’est assis dessus en tendant le bras pour en attraper une autre de la table voisine. C’était fou comme il savait se coordonner, Quentin. Il m’avait prévenu : c’est une qualité nécessaire en amour, sinon tu fais qu’une chose et c’est plus de l’amour. De quoi me la couper. Mais j’en avais envie. Je me suis assis à deux doigts de la cuisse de cette femme. Alicia elle s’appelait. Elle m’a offert une cigarette et Quentin lui a dit que je fumais pas. Pourtant, j’avais envie de fumer. Elle a refermé le paquet.

« Alors vous êtes les frères de Marius, dit-elle en ne regardant que moi. J’ai bien connu Marius… »

Gilbert a ricané pendant deux secondes qui ont suffi à énerver Quentin. Il était tout rouge maintenant. Je savais pas de quoi il était question, mais lui n’ignorait rien de cette histoire, comme toujours. Alicia ôta son foulard et ses cheveux dorés commencèrent à jouer dans la brise. Avant de parler, elle ouvrait la bouche sans rien dire et on voyait sa langue tourner. Sept fois, je sais pas. Mais elle tournait. Ça me rendait dingue.

« J’ai bien failli être sur ce bateau moi aussi, dit-elle en se frottant le nez. Marius et moi…

— Vous feriez bien d’oublier, ma chère Alicia, susurra Gilbert.

— Oublier ? Je crois que je vais devenir folle ! »

Était-ce une invitation ? M’était-elle destinée ? Je bandais tellement que j’arrivais pas à me concentrer sur autre chose. C’est toujours comme ça que je commets des erreurs. Et elles sont souvent irréparables.

« Ça va ! dit Quentin qui passait du rouge au blanc, signe qu’il allait se passer quelque chose. On en parle plus. Bébert et moi on est pas là pour pleurer. On veut s’amuser un peu. On a assez de pognon pour ça.

— Alors à la bonne vôtre ! » s’écria Alicia.

C’était le mot pognon qui la mettait dans cet état. Ou un peu avant, la perspective de la joie. Il savait s’amuser, Quentin. Surtout avec les femmes. Sauf que celle-là, c’était déjà la mienne.

« Quels sont les endroits à éviter ? demanda-t-il.

— Ne sortez pas de l’hôtel, dit Gilbert.

— Ça limite les possibilités…

— Nous trouverons deux autres femmes, fit Alicia.

— Pour ça, dit Gilbert, il faut sortir de l’hôtel.

— Je veux bien sortir, dit Quentin. Vous m’accompagnez, Alicia ? »

Vous auriez vu comme elle s’est levée ! D’un bond. Et comme le peu de vêtements qu’elle portait étaient froissés et de travers, elle a pris le temps de les rajuster. Enfin, c’était moi qui prenais celui de voir à quel point on est proche de la beauté quand on est une femme. J’avais pas de goût pour les hommes.

« Vous n’avez pas de voiture, n’est-ce pas, Quentin ? dit Gilbert en agitant les clés de la sienne.

— Pas besoin de voiture, fit Alicia. On coupera par la plage. »

Voilà comment je me suis retrouvé seul avec cette tante de Gilbert de la Haute. C’était pas le moment de penser à perdre ma virginité. J’ai voulu m’en aller, parce qu’il sentait encore le poisson, mais il m’a retenu par la manche. Il voulait pas s’ennuyer tout seul. Ce qu’il me proposait, c’était qu’on s’ennuie ensemble. J’ai cédé. Je voulais en savoir plus sur Alicia. Qu’est-ce que Marius avait espéré d’elle ?

« Tout ce que je peux vous dire, commença Gilbert, c’est qu’elle a bien failli devenir une Grandalin…

— Vous m’en direz tant ! (là, c’est moi qui parle ; je précise parce que des fois je change de ton ; ça le met en boule, à Quentin, mais je suis ce que je suis)

— Il m’en avait parlé… deux jours avant…

— Deux jours !

— Vous ne me demandez pas si elle était sincère ?

— Il était assez grand pour le savoir ! »

Ah j’étais détruit ! Et Quentin qui était sur la plage avec elle. Il savait pas. Et il l’apprendrait forcément. Il aimerait pas ça. Je veux dire : avoir joui de celle qui avait failli épouser Marius. Gilbert voyait bien à la tête que je faisais que je me posais ces questions. Il me dit :

« Vous croyez qu’il sait ?

— On est pas venu pour ça…

— Je ne sais pas si vous lui plaisez, mais Quentin ne dira pas non si elle lui demande d’admirer le panorama avec elle…

— Tu parles d’un panorama ! »

Je pouvais tout de même pas courir sur la plage pour annoncer la nouvelle à Quentin. Et prendre le risque de tomber sur eux en plein foutoir. Quentin me tuerait. J’aurais pas le temps d’ouvrir la bouche. Il penserait d’emblée à une crise de jalousie. La situation était cornélienne. Si j’y disais maintenant, il me tuait. Et si j’y disais rien, il irait peut-être pas jusqu’à se tuer, mais il aurait mal. Et quand Quentin a mal, qui c’est qu’en souffre le plus ? Vous avez deviné. Ah elles commençaient bien les vacances ! Dire que Marius était dans le ciel en ce moment, direction le fief familial.

« C’est la vie… » fit Gilbert.

On aurait dit qu’il lisait dans mes pensées. Il claqua des doigts pour faire venir une bouteille. Un grand type tout noir se dressa devant nous, l’oreille tendue.

« Qu’est-ce que vous aimez, Albert ? La douceur ou la violence ?

— Ça dépend des jours…

— Et bien disons que ça dépend de ce moment… Violence ?

— Douceur !

— Douceur, » répéta-t-il et le larbin fila vers le bar.

La nuit tombait. Le ciel était rose. On s’est assis dans le sable, Gilbert et moi. Avec une bouteille de liqueur que je saurais pas vous dire ce que c’était. J’avais oublié le poisson. Gilbert ne sentait plus rien. Il avait recouvert ses pieds de sable et les agitait dedans, amusé par des insectes qui dégringolaient sans bruit. On avait épuisé les sujets de conversation. Et j’avais aucune envie de perdre ma virginité dans ces conditions. Il devenait évident que Quentin et Alicia avait oublié l’objet de leur mission. Comme c’était cohérent ! Deux femmes auraient été maintenant de trop. Gilbert les aimait pas. Et je savais pas par quel bout les prendre. Mais Quentin finirait par apprendre qu’il avait baisé avec la femme de Marius. Ça le rendrait fou.

« Alicia parle beaucoup, dit Gilbert qui s’amusait toujours avec ses pieds. Elle ne connaît aucune femme de son espèce…

— Elle en connaît d’autres !

— Vous n’en savez rien, Albert. Vous ne savez même pas ce que Quentin est venu chercher ici. Elle le sait, elle.

— Vous avez l’air d’en savoir, des choses, Gilbert… Allez-vous me raconter ça ? Il semble qu’on ait du temps devant nous. Et rien d’autre à faire.

— Hélas… »

Le soleil tomba d’un coup dans la mer. C’était comme si on éteignait. Le personnel de l’hôtel s’agita pendant un bon moment. Une ampoule s’alluma au-dessus de nous. La terrasse était éclairée de loin en loin par le même type d’ampoule. Elle était déserte. Pourtant, quand Gilbert claqua encore des doigts, le même type tout noir s’amena en silence et attendit qu’on se décide pour la violence ou la douceur. J’étais accroupi dans le sable et j’arrêtais pas de répéter « douceur » comme si ce seul mot allait changer le monde.

« Si on essayait la violence, Albert… ? Juste pour voir…

— On verra rien ! J’ai déjà essayé.

— Vous n’avez rien d’autre ? demanda alors Gilbert au larbin.

— Rien, monsieur… Douceur ou violence.

— Vous êtes sûr que la Constitution ne prévoit pas un état intermédiaire ? »

Le larbin secoua la tête. En même temps, il s’étreignait les mains comme s’il s’apprêtait à conclure une bonne affaire. J’arrivais pas à me décider. Et c’était à moi de choisir. J’étais l’invité, disait Gilbert. Le larbin s’impatientait. Il avait pourtant personne d’autre à servir.

« On peut mélanger, proposa Gilbert. Mais les mélanges ne sont pas conseillés. Surtout si on n’a pas l’habitude de l’alcool. Si on arrêtait de boire ?

— Ça me fait du bien de boire, grognai-je, toujours accroupi dans le sable comme si je chiais dedans.

— Vous boirez demain. Violence ou douceur.

— C’est ma virginité que je veux perdre. Pas mon honneur de citoyen. Et c’est pas avec un homme que je la perdrais, ça vous pouvez en être sûr !

— Je disais ça comme ça ! »

Je sais pas comment il le disait, mais le larbin s’en est allé en riant. Il ramenait la bouteille vide et les verres. On avait pas fini les amuse-gueules. Gilbert se mit à les croquer l’un après l’autre, comme s’il s’amusait à donner un son aux insectes qu’il devait effrayer. Plus loin, un panneau indiquait qu’il fallait se méfier des requins. Comment ? Ce n’était pas précisé. Et pour parfaire mon angoisse, je n’avais pas sommeil. C’est comme ça, le sommeil. Ça se trouve pas rien qu’en se couchant, seul ou pas. Je me demande ce que l’esprit peut fuir en interdisant le sommeil au corps qui le réclame. Dans mon cas, je veux dire, parce que les autres ne m’intéressent pas. J’étais en train d’y réfléchir quand je me suis aperçu que Gilbert n’était plus là. Les ampoules étaient toujours allumées. J’ai traversé la terrasse pour me rendre à l’hôtel. Je trouverais bien quelqu’un à qui parler. Je lui demanderais pas de cueillir ma fleur. On causerait de choses et d’autres. De tout ce qu’on est en train d’oublier à cause de cette maudite guerre. Je veux pas mourir avant de les avoir retrouvées. Et je sais ce que je dis. Même si je crois pas qu’on puisse trouver un chemin entre la violence et la douceur. Je sais vraiment pas ce qui pourrait m’en convaincre. Un enfant peut-être. Mais on les conçoit rarement au moment d’être défloré. Ah ! la chair…

 

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