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Article publié le 10 avril 2016. oOo De l’instinct à la spéculation la plus aboutie ou rationnelle, toutes les strates du cortex sont mobolisées par l’autre. Par l’autre monde. L’altérité. L’algue et le rocher sont devenus interdépendants, émettant désormais les caractéristiques d’une entité nouvelle, figée dans le décor. Avant, était le verbe. Puis, l’extension du logos diffuse sa matière ductile, jusqu’à s’atténuer, peu à peu, progressivement. La plastique, maintenant, imprime sa dominance, la jonction des dermes s’effectue de la plus naturelle ou chimique des façons. Eros satisfait, éros matérialisé, ce sont des espaces, maintenant, ce sont des cadres urbains qui s’intercalent dans le temps, pour l’étendre. Le manque s’épaissit. Le logos aussi, qui reprend son cours, qui reprend son flux. Le temps commun s’écoule sur le masculin et le féminin, ajoutant de la chimie à la chimie initiale. La rationalité de la pensée reprend de la vigueur, rapidement effacée par la dimension transcendantale, par la victoire, en quelque sorte, du mystère sur le verbe. L’affect et l’éros fusionnent, accentuant la puissance de la chimie. L’espace moléculaire, maintenant, impose son gigantisme. Sa plasticité sans fin. Il était une fois le verbe. Il était une fois la chimie. Ou l’alchimie ... |
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