Du poème la présence fébrile,
Et sans exemple
Et tard à venir le passé inachevé
L’écorce du déjà protège le tronc en fusion
Des racines montent les sèves qui tutoient le ciel
En présence du feuillage éruptif,
L’éclat du présent,
Cet entre-dieux,
En leur absence aussi bien,
Au plus fort de l’hiver,
Tu es présente, femme entre toutes
J’aime ta vie arborescente
Au rude élan
Jean-Michel Guyot
23 mars 2016