Depuis que l’automne a commencé son œuvre
de destruction
et en attendant que l’hiver confirme la nécessité
de l’ouvrage
je n’ai pas connu un seul instant de joie
simple
je dis simple parce que la compliquée
est compliquée
Je ne sais pas ce que peut valoir ce temps
dans la balance
Je n’aurai d’ailleurs pas le temps
de le savoir
Le temps va tellement vite quand il prend
le chemin
de l’infini et de tous ces concepts obscurs
qui occasionnent
bien des encombrements aux croisées
en vigueur
Non je ne me souviens pas d’avoir ri
pour rire
car telle est ma définition de la joie
simple
parce que la compliquée est compliquée
et qu’alors
rire n’est plus du domaine des saisons
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