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Article publié le 17 juillet 2016. oOo Vestiaire la vie et les nuages pendus. La femme qui pleut dans la rue s’ouvre comme un parapluie. Façades en gris et les murs pleins de foule qui ignorent leur porte. Un vieux monsieur décède d’une patinette et continue sa route d’un pas rajeuni. Des pas font leur pluie sur la bosse du froid qu’on voit et qui s’attable avec loquacité. L’aveugle prend ses aise et conduit son troupeau parmi les vestiges de sa vue ancienne. Il scrute le ruisseau : (quantité continue comme dit Léonard) qu’il voit en se penchant sur la rue à travers les persiennes clignotantes de la ville. Arbres emmitouflés d’air plus détérioré que les informations qui dardent leurs seringues. Demain c’est l’année nouvelle informe la guirlande de neige carbonique accrochée au tournant. Un chien dévergondé patte en l’air graffe en jaune sur le mur bavard le précepte d’Horace.
Est-il ici ? Est-il là ? Non il est peut-être un peu plus loin
Italo Calvino |
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