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Article publié le 30 octobre 2016. oOo Ce qui, Hors parole Mais non hors-champ, Relève du poème Assurant pour ainsi dire sa relève Le soulevant de terre Telleune jeune pousse toujours sur le point d’éclore * Le poème, Au moment de défaillir, Au plus près alors de ce qui, Faisant défaut, Force l’expression Comme on forcerait une porte invisible Mais audible oh combien
Tel l’amant plonge dans l’océan de douceur Qui le submerge Etrange mouvement d’entrée dans l’élément Qui le transit en ses tréfonds * Rester sur le pas de porte S’aventurer sur le seuil Poésie ?
Ce serait sans compter avec la puissance d’éveil Qu’il ranime en nous qui le disons, le lisons C’est selon Ni emphase ni voix blanche Mais un dialogue audible-inaudible Comme si le poème achevait d’intimer silence A qui incline à parler d’abondance, Pour cela même s’astreint, le temps du poème, A écouter la parole toujours autre En la proférant * Dans le champ de la parole Cultive le chant Donne à ce qui, dénué de parole, En toi-par toi enchante Au-delà même de toi Retrouvant par-là l’en-deçà De toute parole Soit le chant de la terre Et des dieux
Jean-Michel Guyot 19 octobre 2016 |
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