Cuisses croisées le short tendu à bloc une femme est assise au bord de l’écriture. La racaille des mots cherche la scutellaire toute mouillée de larmes encasernée tapie dans le taillis ombreux où l’on traque les sens. Le monde est ce qu’on traque sous les soubresauts familiers de la langue en se mettant au bord du jusant des soupirs où les ponts coulent sous leurs arches excitées (mais ce ne sont que des vaches sacrées étiques et lassées). Des quartiers de fissures pendent au plafond de la tête en proie à son propre incipit qui est une image sagement décrite qui suggère un viol en imagination déjà commis sournoisement par l’écriture.

Mais moi, la plante humaine m’intéresse beaucoup.

Julien Gracq