Le long de tes reins me promène
Douces frontières flexibles
Souples à en mourir
Et fluviale ton échine
Qui emmène ma main jusqu’à l’oasis de douceur
Vénus y veillerait
N’était la nécessité qui t’habite
D’honorer d’autres dieux que cette Olympienne stérile
Tu lui préfères une autre liberté
Celle-là n’est pas vénérienne
Tes flèches sont si fines, l’arc que tu déploies
Si puissant, à faire pâlir d’envie Diane chasseresse
Tu te gardes bien de traquer la déesse dans les recoins pervers de sa mise
Tu la laisses à ses chasses et ses servantes
Pas un arbre qui ne te connaisse intimement
Pas un homme aimable qui n’ait rencontré ton sourire en rêve
De ceux-là, je suis, te salue et te rends hommage
A l’orée d’une vie nouvelle
Jean-Michel Guyot
25 janvier 2017