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Dictionnaire Leray
TRANSGRESSION (axe de la —)
[E-mail] Article publié le 10 septembre 2017. oOo J’ai dit : il y a un axe de la transgression. Proposition qui ne souffre pas la contradiction, bien évidemment. Et qu’on ne m’oppose pas (ce serait ridicule) le fait que je ne sache absolument pas ce qu’il faut entendre par là ! Vous le saurez, je dépose dans vos gorges la parole vraie, vraie par énonciation. L’axe de la transgression nous envoie dans le vide ! Voilà ce que je voulais dire, qui est apodictique ! La transgression existe, nous ne la déjetons pas, mais son contraire ? La convention ? Mais nous devrions peut-être nous poser une série de questions, afin de découper la transgression en tranches fines. La transgression a trois aspects qui apparaissent immédiatement : un aspect linguistique, un aspect psychologique et un aspect juridique.
On voit bien dès lors que l’envers de la transgression, c’est le poème lyrique. C’est la joliesse poétisante qui donne du commun comme on fabrique des Chamallows ! La transgression a été érigée en principe, par quelques-uns qui se sont crus tout autorisés à partir du moment où ils ont vu faire leurs aînés. Attitude mesquine ! Et qui devra être jugée comme telle. La transgression est un facteur constructif du poème, dans tous les cas il s’oppose à une force conservatrice, aussi nécessaire à l’existence du poème qui est mémoire dans l’amnésie et inversement.
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