Comme autant de chemins
A l’obscur voués
De geste en geste toujours plus sûr de son fait,
L’homme aguerri
A l’école du doute,
J’ai grandi,
Calme et sévère
Dans le cœur un feu,
Le sourire de ma mère bien aimée
Eclaire le jour
Nuit venue,
Je t’aime,
Dors en paix dans le creux de mon oreille
Tant et tant de musiques
M’occupent
Que mon cœur en éclaterait,
N’étaient la mouvance de l’éclair,
L’axe du monde fiché en moi,
Bâton noueux qu’agite le ciel orageux
Des zèbres d’azur violentent la nuit pleureuse
Hardi-ardu amour,
Tu me connais bien
Jamais ne serai de ceux qui te renient
Au désert, j’ai souhaité la durée,
Aux mers déchaînées le capitaine enragé,
Aux musiques aimées bon vent
Dans cet océan d’indifférence qui m’entoure
Et vibre le bois de rose de ta guitare,
Ami des étoiles
Qui nous dit encore et encore
Qu’aimer la terre qui nous abrite
Est notre destin qui ne dépend que de nous
Jean-Michel Guyot
26 juillet 21017