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Article publié le 1er janvier 2018. oOo A chacun son dû Et ça ne manque pas, voilà que les comptes d’apothicaires commencent
L’industrie a pris le relais depuis longtemps Mais rien n’y fait
C’est plus fort que nous Tout le monde réclame sa part de gâteau
Pas même goûté, on en veut Quitte à se contenter de quelques miettes
Je préfère le calme de mon jardin Les rares fleurs, les fruits surtout
En hiver, tout devient plus rude Plus doux aussi entre nous
Seul compte le temps passé à tes côtés Dans la nuit, dans le jour
Tes seins pointent sous les draps, mon amour Laisse-moi emprunter la ligne claire qui court
Entre tes deux collines,y déverser de ce miel Qui me vient
Et puis laisse-moi m’attarder le long de tes flancs Tu frémis, mais ne fonds pas comme neige au soleil
Tes courbes fines épousent les arrêtes du temps Tu es l’obscure invaincue, la ronce élancée
Un cycle s’achève, vient l’ardente obscurité Amoureuse de ta blancheur de neige
Jean-Michel Guyot 17 décembre 2017 |
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