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![]() oOo Pseudo-Longin (Spengler-Hammer, 197-206)
et si tu pars, comme on dit bien, ‘repense à moi et moi à toi’ le regret éveille la mémoire et la mémoire le regret, la science, un souvenir mélodieux,
la mélodie, un alphabet la cendre, sa braise la braise, le feu blanc ou mon regard, ton seul regard quand je le devine à peine
et le même horizon de bois grecs je le verrai encore à la même fenêtre (usant du même canevas) que toi quand tu ne seras plus là - et toi aussi, avec l’aide des dieux, soigne bien tes mets, ton esprit
pour mieux te souvenir de moi quand je ne suis plus là puisque telle est bien (étude et mystère) (tant le regret éduque la mémoire) déesse Mémoire
et (mi-parole mi-chant) l’ascèse de mémoire que tu pourras de loin, déjà, me redessiner de près
comme le vin de mémoire lave et relave une mémoire et le vin chaud, ta beauté première et dernière aujourd’hui pour ta mère
(Petit traité de la mémoire)
(ou comme encore l’arôme survit à l’arôme la fleur à la fleur la rose au mot rose rose rouge vermeille ou noire la fleur-arlequin à son délire
et l’espace à l’âme qui le fut) |
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