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Article publié le 11 mars 2018. oOo La ligne du sexe file au poteau dans ses bas et collants en jouant aux vertèbres fossiles. Son bivalve lui gonfle le présent mouillant la chemise du nu. Les draps sales du page sont les retrouvailles de l’éternité avec l’éternité. La chambre est l’autre sexe. L’antre de l’entre-deux du sexe et son maillot de bain de pied en cap. Le fil tendu au ras d’abimes cormoran d’une hauteur de lit bouge raide taudis au rythme d’une lente et blanche hémorragie. La ligne du sexe est sur l’illimité foulée de ses limites. Les manicles nues de ses doigts invisibles touchent l’agora de l’intouchable peau de son vouloir toucher. La ligne du sexe est lisible bûcher d’un été bastonné par l’orifice astral dressé comme un poteau.
Le sexe avait l’air d’un petit animal éminemment stupide comme un coquillage, mais non moins rose. Alfred Jarry(in : le surmale) |
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