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Article publié le 3 février 2019. oOo Les mouvements érotiques et leurs supports sont sans limite. Tous les domaines de l’art ainsi que le quotidien sont traversés par le flux érotique. Un continuum esthétique s’opère entre le souvenir d’un film tel que « Bad lieutenant » ou encore « Caligula » - splendides contradictions d’un officier de police singulier ; tentative réussie d’un film total où l’argent, le pouvoir, l’inceste, la folie, l’amour et le meurtre se disputent l’espace de la narration - , le croisement quotidien de créatures du sexe opposé, l’interaction physique ou téléphonique, le coït avec sa propre compagne, l’attention portée à des photographies artistiques plus que suggestives … sans oublier la prolifération comme exponentielle de fantasmes tous plus baroques et démesurés les uns que les autres … Un continuum avec le personnage central d’un tableau de Hopper, cette femme officiant dans un bureau simplement séparé de l’avenue par une paroi de verre abondamment frappée du sceau du disque, d’une lumière crue qui inonde la façade jusqu’à accentuer la présence de cette femme, là, à l’intérieur … Un continuum, encore, de par la lecture de certaines fictions parmi lesquelles « Sur le pont » , « Névada », « Consentement spontané » , « L’acteur » qui dévoilent un étrange éros … Un éros fictionnellement prolongé par « Mobile » … L’éros est une fresque particulière … Ou bien « Lanistes », le désir présent aussi dans l’espace numérique. Et qui place, une fois de plus, la créature féminine au centre de la narration … |
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