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Article publié le 26 avril 2020. oOo La profondeur de nos sentiments contrastés N’osant éclore de crainte de croiser ce petit monstre invisible qui nous enferme dans nos pensées vagabondes Sur le vélin des mots soyeux plume crisse de plaisir A l’idée de simplement fleurir
Profondeur fleure bon l’abîme Se rencontre Lorsqu’à pas mesurés Mots cheminent en pensée Le long de l’idée féconde Farouche encore, délicieusement fourchue Retorse en diable, anonyme Mais souriante
Herbe fraîchement fauchée le long du chemin de campagne enivre Colza en fleurs Ciel bleu cobalt
Grains de folie germinent dans ton sein Poussent jusqu’à moi ses senteurs d’orangers en fleurs
Immense plage de sable blond bondit vers toi Dénude ton cœur Offert maintenant que nous voilà A tes vagues salines A mes embruns d’homme Au soleil furieux
Deux chemins escarpé pris de vertige s’enlacent Caresses du vent frissonnent dans les halliers
Papillons ivres de suc et de soleil Se lutinent sur une fleur d’églantier
Jean-Michel Guyot 21 avril 2020 |
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