|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 19 juillet 2020. oOo Les longues bêtes de ton regard circulaient Alentour, félinement posées sur le tuf du présent, Où les souches parlaient de haltes, des sermons De silence au brasier des rosées fugitives Pleines des dossiers ponctuels des déluges : Et tout le pré gouttait, les haies étaient ouvertes Au scandale du voir, et les rétivités Des taillis et des ombres s’ourdissaient de mauve, A fleur d’intimité sous l’arc de ta foulée Où notre turbulence époumonait la chair Terrestre où fleurissait une odeur d’éboulis Et de démolitions, dont nous ne prenions garde Qu’à demi, et pourtant tes yeux marquaient parfois L’arrêt comme devant quelque menace obscure, Et qui s’ébouriffait innocemment alors. (10/05/05) |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |