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Article publié le 1er novembre 2020. oOo Préambule :
Parmi le rorschach du feuillage aussi dense que la culpabilité d’un fauteuil d’écrivain, l’air se cramponnait à sa position de décor dans le lieu où il déambulait, sans savoir quel était le but poursuivi, ni de quelle hypothèse il avait chaussé ses pas et chargé les accus de ses jambes véloces. Il marchait vers sa tombe où l’attendait la foule pour l’identifier, car il était depuis des temps immémoriaux un et plusieurs sur la même ligne étroite et marginale, où la foule n’était que l’écho de ses pas résonnants de silence.
Ambulation :
Une pluie fine et drue vertugadine et glisse sur le temps vacant du petit entretemps qui suspend la foulée.
Tombe donc cette pluie en marche qui tombe et en foule, une marche funèbre en joie en prose donc vers.
Un troupeau de lubies grouillantes et tondues, semellaient ses godasses aux dix doigts vicieux qui broutaient.
Cela veut-il donc dire qu’il a quitté sa chambre devenue chambrette depuis le début ?
Comme si et comme ça dirait-on ( comme Sa). Et si on s’y attarde à ce Sa, on peut vaguer (écrire) qu’il se me-serpente vers une Eurydice en lui (qu’il est aussi) cet Orphée d’un cheveux orfèvre dégustant et reptant ses crochets.
Cette lubie mordue par sa me/reptation, lui, (s)infuse lui-même cette Eurydicée qui l’envoie chez Pluton ses noyaux y compris et d’ (les)quels il se fend.
Commentaire :
Il faut rendre la poésie possible en allant l’y chercher (Chez Pluton), mais sans se retourner. ( Ce serait la raison pour laquelle « Nadja » fut révisé (e) et raturé (e) par Breton en 63. Hypothèse ou thèse, il ne sait pas, il est mouillé par la pluie, mais ne se mouille pas.
Reprise :
Les rigoles qu’il longe, marmonnent (le traquent) ? ménadiquement et donc risque sa tête au galop comme un ciste craignant l’eurythmie. Des rigoles de larmes s’esclaffent en rires comme les anneaux de mille saturnales qui vont du présent à l’imparfait, l’hier, qu’il lui faut rétablir (et donc réinventer).
Il va donc, allait donc, vers sa tombale option de faire revenir cela qu’il a perdu et qu’il appelle celle. Il perçoit son reflet dans les maux qu’il ressent sous lanoiseuse absence (il ajoute le sexe d’un néologisme) Il a lu « le chef-d’œuvre inconnu » de Balzac et l’a mordu au pied dans une herbe plus tendre que le mot gazon.
Se barde de plaintes à la cantonade où le vent fayote et l’herbe devient herse à force de foulées. Il appelle et s’entend d’une voix qui répond reviens moi tout en chair avec le flammeumcouleur de l’œuf solaire.
Tombe à même son gouffre annelé et rampant cependant que les trembles jouent dans le feuillage de ses maux tangents à sa mélancolie qui se nomme Eurydice.
Se jette dans le gouffre de son autre nom devenu Pluton en criant sa Rhodopénne renommée.
Parvenu à son fond, il voit son dos devant, qui est son propre dos et sa Face, qu’il prend pour l’Autre revenu d’entre les mots qui coulent pour en faire un lieu, d’où être le Charon de cette traversée et l’obole de chair retrouvant Sa parole en sa disparition.
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Commentaires :
Excellent par Jean-Paul Gavard-Perret
Superbe texte.