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Article publié le 28 février 2021. oOo « Le coup de foudre est un accélérateur de particules ». S.P
L’interaction heureuse entre Mars et Vénus dépend pour partie de paramètres qui les dépassent.
L’on peut se contenter de l’action du destin qui assène que les deux protagonistes devaient se rencontrer, à un moment donné, quels que soient leurs cursus respectifs. Et qu’il devait en être ainsi. La subjectivité du temps œuvre à plein régime, au sein des cortex. Le plus souvent, c’est une approche globale qui gouverne, dont les fragments sont la réflexion, l’émotion, l’esthétique, l’affect, l’intellect et, bien entendu, le désir. Le croisement peut avoir lieu... ou pas. Il est un schéma bien différent qui enjoint l’individu de se décider rapidement, celui du coup de foudre. L’expression renvoie à une extériorité précise, liée à la nature, pour ne pas dire la transcendance. Le coup de foudre produit une prodigieuse accélération dans la tête de Mars et de Vénus, comme si toutes les facultés du cortex étaient soudainement sollicitées, ouvrant une voie large, vaste, immense, qui est celle de la décision. De la liberté. Et donc du choix. Le coup de foudre a la faculté d’annihiler toute spéculation ou hésitation, surtout si elles sont inutiles. Le coup de foudre élague, oui, il ouvre aussi un nouvel horizon, un pan d’espace entier qu’il s’agit probablement d’emprunter. Tout recommence. Tout est à refaire. Tout est à reprendre. L’intellect se dissout dans l’instinct, le seul véritable maître. S’efface le passé comme s’il n’avait jamais existé. La prise de risque est maximale, elle innerve la conscience devenue plus dilatée, plus affûtée que jamais. Le temps est à la décision. Qui se confond, sans doute, avec la simplicité.
Le coup de foudre est un accélérateur de particules... |
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