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Revue en ligne

mercredi 24 avril 2024

Revue d'art et de littérature, musique
Directeur: Patrick CINTAS
RODEZ !

À Rodez, l’ombre d’Antonin Artaud ne rôde pas comme les fantômes du passé. L’hôpital psychiatrique a disparu, une placette porte le nom de l’écrivain, une association peut-être — et c’est tant mieux.

Cet écrivain qui se disait poète entendant des voix étrangères au « monde des idées » n’a guère vécu que trois ans ici. Et encore, ce ne furent pas les plus mauvaises années de sa vie. Quelques douzaines d’électrochocs furent censés redresser sa barre depuis longtemps soumise à des raisons inexplicables autrement que par le dérèglement de sa machine psychologique. C’est du moins ce qu’on en pense généralement.

Il semble en effet que cette machine fut toujours anéantie par l’analyse, mais pendant longtemps il navigua sans trop altérer son image de semblable et de frère. C’est, après le coup de dès de Tric Trac du ciel, en forme de pied de nez, l’époque de L’ombilic des limbes, du Pèse-nerfs, de L’art et la mort et du livre qui fit de lui un auteur universel, Le théâtre et son double — je passe sur les constructions éditoriales, pas même littéraires, de Rivière. Enfin, la machine fut enfermée à double tour, — le tour d’écrou appliqué à l’insensé, et le tour de clé à la chair tétanisée, nouée plutôt. C’est le réveil de Rodez, ses glossolalies, sa langue reconstruite avec des pets et des mots ; c’est l’époque bénie d’un véritable fou qui refait surface sans sa machine. C’est du moins ce que je pense.

Les œuvres complètes d’Artaud relèvent du bric-à-brac biographique, de la coulée explicative et d’un sens du miracle qui ne laisse pas d’en borner les extases. Depuis les mélancolies de l’enfance jusqu’à la justification de l’enfermement, la trace de l’homme s’applique précisément aux causes et aux effets d’un comportement pour le moins effarant. D’un côté, on diagnostique l’incurabilité du phénomène et on installe les dispositifs de la mise à l’écart sans traitement, de l’autre on s’active pour commencer à créer l’astérisme que la littérature proposera finalement de contempler en dépit de la cochonnerie mise en évidence par des actes parfaitement antilittéraires.

Ainsi, l’électrochoc est désormais considéré comme une offrande au génie de l’écrivain et des pluies d’imitateurs plus ou moins concernés par la maladie cérébrale s’efforcent de rendre compte de leur propre aventure mentale. Un cancer du rectum a mis fin à la résurgence de ce qu’on connaissait déjà comme un des plus importants destins « littéraires ». Les copistes en profitent pour devenir parfaitement illisibles et prétendre que cela a un sens. « Ha Ha ». Ce qui revient à commettre une pitrerie et à en poser la devinette improbable. Les paraphraseurs, plus sournois que les plagiaires qui ont eux leur mot à dire malgré la Loi, sont des emmerdeurs de tourner en rond et des solliciteurs de gendarmes dès que leur soi-disant révolte est prise en flagrant délit de salade. Ce qui les rapproche des poètes de laboratoire avec lesquels on les confond quelquefois. On est loin, bien loin de la leçon audacieuse, eh oui, d’Antonin Artaud.

J’ai lu Artaud deux fois. Je relis régulièrement L’ombilic des limbes, Le pèse-nerfs, L’art et la mort surtout et Le théâtre et son double. Tout le reste, à quelques détails près, ne m’intéresse plus ou ne m’a jamais intéressé. Je pense qu’en devenant fou, Artaud a perdu son pouvoir sur la littérature. Je veux dire que la littérature n’aurait pas pu l’enfermer à son tour si la folie l’avait définitivement détruit. Artaud est un paradoxe sitôt qu’on l’envisage d’un point de vue littéraire. Le phénomène complet est en contradiction avec les promesses du double. Du coup, c’est la cohérence psychiatrique qui s’installe et ce sont les petits cinglés qui proposent leurs documents vésaniques faussement code-switchés — des éditeurs s’y trompent quelquefois. « Ha Ha ». D’ailleurs, comment imaginer que le psychiatrisé n’adhère pas totalement aux dogmes et aux pratiques de la psychiatrie ? Comme il adhère aux pires institutions de l’écrit.

Or, Artaud ne s’y est jamais complu, même fou, même électriquement sorti du pétrin thérapeutique, jamais il ne s’est pris pour un homme de Lettres ! Et c’est ce qui le sauve du paradoxe d’une existence pliée à l’endroit de la fin et du commencement et non pas rectiligne comme le chemin de la cause à l’effet — par exemple de la vanité au dédit.

Je dis cela parce qu’il arrive quelquefois que Bosse-de-Page, qu’on a d’abord pris pour un véritable écrivain, souhaite, grâce à la publication qu’on fait de son livre, « être au moins lu par quelques grands écrivains, savoir ce qu’ils auraient pensé de ce texte, etc. ». Le « etc. » dénote la transparence d’une révolte qui laisse voir les péripéties toutes bourgeoises d’une existence mystificatrice.— Mais ce n’est pas la vocation d’un éditeur de diffuser un ouvrage auprès des grands écrivains ! Et quant aux graaaaands écrivains dont je suis l’ami en effet, je leur épargne généralement les imprimés qui ne méritent pas leur attention.

C’est après tout la vocation d’un éditeur que de s’en remettre aux « promesses », quitte à vérifier ensuite que Bosse-de-Page n’est pas capable de construire une œuvre. C’est aussi un spectacle affligeant de voir ledit écrivant se gonfler soudain d’une vanité « littéraire » à l’endroit même où il fut catégorique quant à la valeur des « Lettres ». Se dédire sans honte, puis médire sous la houlette d’une souffrance ordinaire, sinistrose tout au plus, voilà tout ce que peut produire aujourd’hui ce mathurin simiesque, inévitablement poussé dans l’ombre qu’on souhaite désormais à ses simagrées ténébreuses et anecdotiques et à ses dithyrambes commis en lieu et place de la critique dans l’espoir qu’on ne le critique pas et qu’on le complimente religieusement sous la menace d’un Droit qui lui sert à la fois de prétexte et de texte ! Hélas, l’aventure éditoriale, quand elle prétend rendre compte de l’écrit et non pas des keepsakes proposés par les dépressifs et les croyants, se laisse prendre plus facilement aux faux-semblants qu’aux divertissements somme toute légitimes des marchands de sommeil. Voilà où en est le panier de crabes. Nous y mettons quelquefois les doigts par inadvertance.

Heureusement, Le chasseur abstrait a finalement construit son écurie : Robert Vitton, Pascal Leray, Serge Meitinger, Marie Sagaie-Douve, Valérie Constantin, Marta Cywinska, et moi-même.

Nacer Khelouz, Georges Ayvayan, Jack Yantchenkoff et Jean-Claude Cintas se préparent à entrer dans cette scuadra forte.

Enfin, François Richard, Christophe Laurentin, Abdelmajid Benjelloun et Rodica Draghincescu, qui publient aussi ailleurs avec succès, nous ont fait le plaisir de nous confier une de leurs œuvres.

Patrick CINTAS.

 


Journées Poésie de Rodez


 

Riches journées dont je ne rendrai pas compte à peine rentré chez soi. Les implications de chaque intervention et de chaque présence sont décidément trop exigentes en profondeur. Nous reprendrons le fil de ces poètes et de ces éditeurs dans nos prochains numéros, pas à pas et pied à pied, comme nous en avons pris la tenace habitude.

Rappelons les coordonnées des Journées Poésie de Rodez :

journees-poesie-rodez.net

La revue Arachnée :

journees-poesie-rodez.net/spip.php ?rubrique9

 

 

PRIX ANTONIN ARTAUD 2008

 

 Le Prix Antonin Artaud 2008 est allé à "Les animaux industrieux" d’Auxeméry publié chez Flammarion.

Né en 1947, Auxeméry a quitté la France au début des années 70. Il a vécu 10 ans en Afrique. Depuis son retour en Europe, il vit au bord de l´Atlantique. Il a traduit de très nombreux poètes américains, W.C. Williams, Charles Reznikoff, H.D., Ezra Pound, Nathaniel Tarn et surtout Charles Olson, auquel il a dédié une partie de sa vie. Son œuvre personnelle témoigne de ses périples à travers le monde et dans les lointains méandres de sa bibliothèque. L´essentiel en a été regroupé dans Parafe, 1994 et Codex, 2001, chez Flammarion.

------qui ne voit
-------------------c´est la huppe qui parle

 -----------------------qui ne voit que la couleur des choses
--------------------------n´en connaît pas le poids,

 -----------------------ni ne saurait prétendre
--------------------------apprécier le poids de son propre cœur –

tous les joyaux de sont pas des pierres colorées, mais la pierre

-------------------qui dort & vit & te rêve en ton cœur,

-----------------------------------------------------elle seule, si légère,

C’est donc le très poundien Auxeméry qui l’emporte. Avec lui, l’exigence d’une poésie qui n’est pas lamentation ni décoration. Une prosodie qui travaille le texte de l’intérieur, et non pas du dehors ou de ce dedans prosaïque qu’on appelle moi. L’outil poétique forme le texte, et non pas l’inverse. La prosodie visite le monde, ce n’est pas le monde qui impose ses vers. Il est encore temps de se poser les bonnes questions : la poésie ne s’oppose pas à la prose ni à la langue, ce qui en dit long.

 

oOo

 

LE MARCHÉ DE LA POÉSIE

 

Installé dans l’auditorium de musique de Rodez, le marché de la poésie a réuni quelques éditeurs phares de la poésie française contemporaine ainsi qu’une poignée de poètes importants pour cette poésie qui, si elle ne se porte pas mal, n’en demeure pas moins le parent pauvre de l’édition et sans doute aussi, c’est plus grave, de la pensée. J’ai particulièrement apprécié le déchirement spectaculaire de Mathieu Bénézet toujours à l’étroit dans les costumes qu’on lui taille. Excellent Bénézet. Patrick Watteau installe la poésie ailleurs que dans la poésie, ce qui ne manque pas de la mettre en pièces et non pas en poèmes, ce qui lui valut peut-être le prix Artaud 2007. Claude Mouchard remet la poésie sur les rails du témoignage, quitte à refaire la poésie avec la condamnation au silence des exclus. Le texte s’en trouve harcelé jusqu’à la poésie. C’est nouveau. Hélène Sanguinetti répand la poésie bien au-delà d’elle même, porteuse de germes prolifiques. Jean-Baptiste Para, directeur de la revue Europe, apporte son grain de sel au frisson de la poésie, beaux textes faits pour la voix et l’attente. Enfin, Françoise Hàn, douée à la fois pour l’invisible et l’évidence, touche sagement à la philosophie qu’elle communique d’ailleurs avec la parcimonie d’une langue choisie. Jong N. Woo, Joël Bastard, Alain Lambert, Michael Glück, Robert Vitton, Pascal Leray, Jean-Claude Cintas, Valérie Constantin... Avec Fata Morgana et Brémond, l’intensité des noms majeurs : Blanchot, Michaux, Butor, Pey, etc.

Logés à la belle enseigne...
Pascal Leray rencontre Claude Mouchard, son professeur de "Mallarmé" à l’Université.
Repas très convivial...
Pascal Leray et Valérie Constantin.
Patrick Cintas et Robert Vitton.
Beau portrait de Guy Cavagnac qui présente les films de Paul Carpita, grand moment d’émotion.
Le regard intransigeant de Mathieu Bénézet.
Claude Mouchard et Jong N. Woo.
Jean-Baptiste Para, poète et directeur de la revue Europe.
Françoise Hàn, joyeuse et stricte.
Françoise Hàn s’imprègne de la littérature du Chasseur abstrait.
"Qu’es-aco ?" demande Robert Vitton. Valérie Constantin répond par un florilège graphique qui a étonné.
Françoise Hàn et son éditeur, Brémond.
©photos jean-claude cintas
Le boulésien Leray, l’aragonien Vitton et le mallarméen Mouchard.

©photos patrick cintas
Françoise Hàn , assise derrière le stand du Chasseur abstrait, attentive et profonde.
Jean-Claude Cintas chasseur d’images.
©photos valérie constantin

 

 

 


LES AUTEURS
du Chasseur abstrait


 

L’« écurie » du Chasseur abstrait

Elle est composée d’auteurs que vous connaissez depuis des années. Ma confiance et mon admiration leur sont acquises depuis longtemps. Ils ont aussi publié plusieurs livres chez Le chasseur abstrait dans le cadre d’un travail éditorial opiniâtre. Leur oeuvre, car ce sont des auteurs à oeuvre, se profile maintenant sur le blanc des yeux. Évidemment, ces auteurs ont tout le champ pour publier leurs livres comme ils l’entendent et quelquefois, quand la vie s’en mêle, comme ils le peuvent. Quoiqu’il en soit, Le chasseur abstrait compte bien servir ces oeuvres patientes et profondes. Voici Robert VITTON, Pascal LERAY, Serge MEITINGER, Marie SAGAIE-DOUVE, Marta CYWINSKA, Valérie CONSTANTIN et moi-même. 

 

Robert VITTON
©jean-claude cintas

Robert VITTON est avec nous depuis le début. Sa poésie a conquis des milliers de lecteurs. Il a publié de nombreux textes sur notre site. Il publie chez Le chasseur abstrait plusieurs recueils de poésie :

 Les fées
 La toccata
 Les heures dérobées
 Les eaux de Castalie
 Qu’es-aco ?
 Les nuits rouges

D’autres livres sont en préparation ou en attente d’être publiés, notamment un roman : Le zinc.

Pascal LERAY
©jpascal leray
Pascal LERAY est un explorateur du langage. Les lecteurs de la RAL,M ont apprécié son humour et la profondeur de ses découvertes. Il publie :

Portrait de la série en jeune mot - essai.
Émilie Guermynthe
- roman.
Réflexe 1
- poésie.

Plusieurs volumes sont en préparation ou en attente d’être publiés.

Serge MEITINGER
©serge meitinger
Serge MEITINGER est aussi un des premiers à publier sur le site où ses textes et ses chroniques ont conquis un large public. Poète, il sait construire les images fabuleuses des lieux et des voyages.

Il publie Un puits de haut silence - poésie.

À paraître Les oeuvres du guetteur, premier volume de ses poésies complètes que Le chasseur abstrait a le plaisir de publier - et L’homme de désir, un recueil de récits.

Marie SAGAIE-DOUVE
©jean-claude cintas
Marie SAGAIE-DOUVE, c’est l’écriture même, c’est le tracé d’une lente et définitive partition du réel.

 Elle a publié :

Travers&e - poésie.
wandering wanda
- poésie.
Lignes de fuite
- récit.

Elle publiera sous peu des livres traduits de l’espagnol.

Marta CYWINSKA
©jean-claude cintas
Marta CYWINSKA a publié de nombreux livres dans son pays, la Pologne. Sa grande force, c’est la trouvaille. Ses poèmes offrent de multiples plans où le langage semble se regarder. Une grande tension résulte de cette attente peuplée des remarques de l’imaginaire.

Elle écrit aussi en français et a publié chez Le chasseur abstrait deux recueils de poésie illustrés par Valérie CONSTANTIN :

Astrolabe
Première nudité

Un troisième volume de poésie, Papillon de bruit, est en préparation.

Valérie CONSTANTIN
©jean-claude cintas
Valérie CONSTANTIN est artiste plastique. Elle dirige la collection ada, livres qu’elle illustre.

Elle a crée de nombreux livres d’artistes que Le chasseur abstrait va publier. Complice de Marta CYWINSKA, elle a illustré Astrolabe et Première nudité

 

Patrick CINTAS
©jean-claude cintas
Patrick CINTAS est écrivain, artiste plastique et compositeur. Il anime depuis 2004 ce site aujourd’hui incontournable. 

Il a publié beaucoup sur le site et quelques livres chez Le chasseur abstrait :

Cosmogonies - essai sur le roman.
Gisèle
- tragédie.
Dix mille milliards de cités pour rien
- roman.
Chasseur abstrait
- roman.
La vieja
- roman.
Ode à Cézanne
- poème.
Mon siège de Robbe-Grillet - essai.

On peut aussi jeter un oeil sur son site personnel.

 

 

 

Ceux qui préparent leur entrée dans l’écurie

Nacer KHELOUZ, Jack YANTCHENKOFF, Georges AYVAYAN et Jean-Claude CINTAS arrivent bientôt avec des oeuvres à imprimer. Leur travail est visible sur le site. Il ne manque plus qu’eux pour que l’écurie soit complète.

 

Nacer KHELOUZ
©nacer khelouz
Universitaire, poète, romancier. Nacer KHELOUZ a écrit l’édito du second numéro de la RAL,M où il a publié de nombreux textes illustrant à la fois son savoir et son talent.

Le chasseur abstrait publiera sous peu plusieurs de ses oeuvres.

Jack YANTCHENKOFF
©jack yantchenkoff
Jack YANTCHENKOFF n’est pas un écrivain, mais il sait écrire. C’est un musicien. Pour l’instant, tout son art est contenu dans deux CD :

Passer outre - produit par deltavision.fr Delta Vision. Alain CUNY y récite Frénaud, Césaire, et beaucoup d’autres. Jack Yantchekoff accompagne cette voix de sa musique.

Première nudité - sur des textes de Marta CYWINSKA et de Patrick CINTAS. La voix est cette fois celle de Marta Cywinska. 

Georges AYVAYAN
©jean-claude cintas
Georges AYVAYAN n’est pas non plus un écrivain. C’est un sculpteur. On peut visiter son atelier :

georges.ayvayan.monsite.wanadoo.fr

Ou à Issy-les-Moulineaux :

Arche 16 - Atelier 20
Bd. Garibaldi (Arches d’Issy)

Sa participation au Cahier de la RAL,M, en préparation et dirigé par Pascal Leray, Ceci n’est pas une série, montrera clairement à quel degré de profondeur il a mené son art. 

Jean-Claude CINTAS
©jean-claude cintas
Jean-Claude CINTAS publie un choix de Chantpoèmes.

Le chantpoème situe le poème entre la scène, où il est joué, et le livre, où il joue sur la page.

Jean-Claude Cintas prépare un gros recueil de ces chantpoèmes, en plusieurs volumes, où l’enfance, les poètes, les amants, les comédies de l’existence et ses personnages forment une oeuvre aux voix multiples riches en interprétation.

 

 

 

Les amis du Chasseur abstrait

 

Abdelmajid BENJELLOUN
©abdelmajid benjelloun

Écrivain et poète marocain de langue française, il publie chez Le chasseur abstrait :

 Cette petite étoile frémissante du matin, recueil d’aphorismes poétiques.

Rodica DRAGHINCESCU
©rodica draghincescu

Poète et romancière, Rodica DRAGHINCESCU a publié de nombreux livres tant dans son pays, la Roumanie, qu’en France où elle vit actuellement.

Elle a publié un Cahier de la RAL,M, le nº 6, consacré à son atelier d’écriture, avec Rolande Scharf, Maxime Dross, Sylvie Simonelli, Patricia Scholtes, Jean-Luc Kockler, Michel Mellet et Séverine Le Burel.

 

 

Loire sur Tours

Deux passions illuminent l’oeuvre de François RICHARD : la langue et le texte. Ses livres proposent toujours un parcours à la fois lyrique, — don de la langue, et narratif, — art de l’expérience. LOIRE SUR TOURS est étrangement fluide, vrai et faux, facile et complexe, phlogistique de l’égarement et de l’équilibre, mais aussi solide qu’un métier arraché à l’existence. Les photographies de Christophe LAURENTIN s’appliquent avec non moins d’étrangeté romanesque à cet itinéraire soigneusement mis en page.

 

François RICHARD
©christophe laurentin
François RICHARD publie chez nous Loire sur Tours, beau récit poétique illustré par les photographies de Christophe LAURENTIN. Il a publié chez voixeditions.com Voix éditions Vie sans mort et chez legrandsouffle.com Le Grand-Souffle à Paris Esteria.

François Richard est éditeur chez camerasanimales.com Caméras animales. On lira avec intérêt l’entretien que lui et son frère Matthias m’ont accordé.

Il faut absolument lire ses trois livres comme un ensemble en constante respiration. C’est un inventeur, ce qui le distingue nettement du commun des mortels.

Christophe LAURENTIN
©christophe laurentin
Christophe LAURENTIN a publié avec succès (3000 exemplaires vendus) un livre de photographies J’ai une âme à Paris avec l’écrivain Sun Axelsson (Fischer & Co -Stockholm- 1990).

Il est aussi, plus que l’illustrateur, le compagnon de voyage de François Richard dans Loire sur Tours où ses photographies jalonnent un itinéraire précis.

Son chrislaurentin.blogspot.com blog est un hommage à la photographie.

 


LE CHANTIER
et ses outils


 

Beaucoup de manuscrits et de propositions artistiques et musicales sont examinées en ce moment. Long travail de lecture et de réflexion. Les projets du Chasseur abstrait forment un chantier que beaucoup trouveraient décourageant. Il semble au contraire que les auteurs s’en nourrissent. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place des outils à la fois de création et de communication. 

 

Les ateliers du Chasseur abstrait

 

DIRE LE TEXTE

C’est l’atelier de lecture du Chasseur abstrait. Le Cahier N º 7 de la RAL,M, accompagné d’un CD (8 heures de musique et de récitation), lui est entièrement consacré.

avec Pascal LERAY, Jack YANTCHENKOFF, Valérie CONSTANTIN, Jean-Claude CINTAS, Marta CYWINSKA, ROBERT VITTON, Marie SAGAIE-DOUVE & Patrick CINTAS.

Voir le n º 35 de la RAL,M

N º 35

 

CORTO

C’est l’atelier d’écriture du Chasseur abstrait (on y étudie l’écriture ans forcément chercher à l’enseigner). C’est aussi une collection de textes courts commentés par leurs auteurs. Premières parutions en juin.

 

Les Cahiers de la RAL,M

7 numéros à ce jour. Le huitième, à paraître sous peu, sera préfacé par Jean METELLUS. Un monument de plus de 600 pages de littérature et d’art avec trois générations de poètes et d’artistes haïtiens, dont Alex Laguerre, André Fouad, Angie Fontaine, Anthony Phelps, Antoine-Hubert Louis, Armoce Duge, François Avin, Chay Nanm, Coutechève Lavoie Aupont, Damas Porcena, Doc Wor, Dominique Batraville, Duccha, Duckens Charitable, Elsie Suréna, Emilie Franz, Emmelie Prophete, Ferol Hugues Berthin, Frankétienne, Fred Edson Lafortune, Fritzner Lamour, Gary Klang, Jacques Ravix, Jean Dany Joachim, Jean Davidson Gilot, Jean-Emmanuel Jacquet, Jean-Francois Toussaint, Jean-Louis Sénatus, Jean Métellus, Jean-Pierre Jacques Adler, Jean-Marc Voltaire, Josaphat-Robert Large, Josenti Larochelle, Joseph Casseus, Joseph Edgard celestin, Juste Jonel, Kanga, Keven Prevaris, L’atelier Le vide, Makenzy Orcel, Marc Exavier, Marie-Alice Théard, Mario Benjamin, Mathurin Rodolphe, Pierre-Max Freesney, Michèle Voltaire Marcelin, Nadol’s, James Noël, Pascale Monnin, Pierre James, Pierre-Moïse Célestin, Pierre-Pascal Merisier, René Dépestre, Rodney Saint-Eloi, Romilly Emmanuel Saint-Hilaire, Sergine André, Sterlin Ulysse, Stivenson Magloire, Syto Cavé, Walner O’Registre, Tomy M.Day…

 

Les installations du Chasseur abstrait

Musique, texte, graphisme… une salle…

Hiboux 68 ou Les nuits rouges de Robert VITTON - Dit de Jean-Claude CINTAS - Images de Valérie CONSTANTIN - musique de Patrick CINTAS.

Les enfants n’aiment pas la mort - Dit de Jean-Claude CINTAS - texte et musique de Patrick CINTAS - images de Valérie CONSTANTIN.

Qu’es-aco ? de Robert VITTON - Dit par l’auteur - images de Valérie CONSTANTIN.

Dix mille milliards de cités pour rien de Patrick CINTAS – Texte, dessins et musique de l’auteur.

Portrait de la série en jeune mot de Pascal LERAY - Dit par l’auteur - images et musique de l’auteur.

Première nudité de Marta CYWINSKA - Dit par l’auteur - images de Valérie CONSTANTIN - musique de Jack YANTCHENKOFF.

 

 

Tous nos livres sont disponibles dans notre boutique Internet :

www.lechasseurabstrait.com/chasseur

 


COMMUNIQUÉS
DE PRESSE


 

 

Nouvelle RAL,M

Chaque mois, une page éditoriale

Octobre 2010. La nouvelle RAL,M est née. Qu'est-ce qui a changé? Et bien le Chasseur abstrait a maintenant son propre site. Les catalogues et les nouvelles des auteurs publiés sont donc transférés dans ce nouveau site. La RAL,M revient a sa vocation première : la publication en ligne et les revues "papier". Et redevient entièrement le chantier littéraire et artistique dont les auteurs, quels qu'ils soient, ont besoin. Et c'est aussi l'endroit où Le chasseur abstrait rencontre ses futurs auteurs. Pour plus d'informations, consulter la nouvelle ligne éditoriale de la RAL,M :

Ligne éditoriale : 

 

2004/2024 Revue d'art et de littérature, musique

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