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Article publié le 9 janvier 2022. oOo Au vu et au su d’une main Angle mort de l’unique caresse qui vaille
De son unique tunique enroulée autour d’un solide bâton Il fit une massue destinée à réduire au silence tout importun enclin à se plaindre de sa nudité
J’ai dormi un après-midi entier Dans la paume ignée d’une colline enamourée
A un jet de pierres, l’impeccable alignement de jeunes pêchers en fleurs Forme un triangle isocèle voulu par le maître des lieux
A jets de sel, les salures Et bitume illumine
Ephémèreséphélides Hêtres enfeuillés d’automne vertical à contre-chute
Décret du Parlement des Oiseaux : Aux timides, la préséance Sera donnée lors de la grande parade des volatiles-volubiles moteurs à explosion
Une explosion de joie à la vue de la Reine dans son carrosse doré Merci, ma Reine, pour ce miroir mobile lancé à la gueule de la foule en laisse
Volontiers cabotin, l’amour déçu, jamais en peine d’arguments spécieux Incapable de se regarder en face, monceau de déceptions infligées en toute inconscience
Le rythme binaire rendu souple comme le marbre, cela donne Les colonnes doriques qui dansent sur les flots du grand fleuve
Flux d’ici, les flots demeurent les flots, Et flux de là-bas, ils s’emportent, bouillonnent et grondent Sans que rien de décisif ne se dise dans ce passage
Jean-Michel Guyot 19 décembre 2021 |
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