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Ingeborg Bachmann, le désespoir en sourdine
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 Article publié le 10 juin 2008.

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Ingeborg Bachmann, le désespoir en sourdine
Benoît PIVERT
...si le soir fatidique l’écrivain n’avait pas choisi de mettre fin à ses jours, son intoxication quotidienne était-elle autre chose qu’un suicide à petit feu ?

Il est des vies que la mort transforme en mythe. Ce fut le cas pour la romancière, nouvelliste et poétesse autrichienne Ingeborg Bachmann née le 25 juin 1926 à Klagenfurt en Carinthie. L’incendie de son appartement romain en septembre 1973 et la mort qui s’ensuivit firent couler beaucoup d’encre car Ingeborg Bachmann était considérée alors comme l’une des figures emblématiques de la littérature autrichienne d’après-guerre. Son œuvre avait été, du reste, couronnée en 1965 par l’attribution du prix Georg Büchner, plus haute distinction des lettres allemandes. Il convient de dire que les circonstances qui entourèrent sa mort étaient enveloppées d’un épais brouillard de mystère. On soupesa longtemps les thèses contradictoires de l’accident et, pour reprendre les mots de Stig Dagermann, celle de « l’accident de travail de l’écrivain : le suicide » – sans soupçonner qu’au fond les deux pussent être intimement liés.

On sait aujourd’hui que si l’appartement prit feu, c’est parce que l’écrivain, anesthésiée par la centaine de comprimés de tranquillisants dont elle s’abrutissait, ne sentait plus les brûlures lorsque sa cigarette tombait sur sa peau. Dans la nuit du 26 septembre1973, sa chemise de nuit prit feu et avec elle l’appartement, le nylon se fondit dans la chair et la femme de lettres fut admise à l’hôpital romain Sant’ Eugenio, un tiers du corps brûlé au deuxième et troisième degré. Voilà pour la thèse de l’accident. Ingeborg Bachmann, le désespoir en sourdineToutefois, quoique gravement atteinte, ce n’est pas à ses brûlures que succomba Ingeborg Bachmann le 17 octobre suivant. Sa peau se cicatrisa normalement mais l’écrivain mourut en proie à des accès épileptiformes, les médecins n’étant pas parvenus pas à reconstituer à temps le cocktail de Médomine, de whisky et de Séresta que l’écrivain avait coutume d’ingurgiter. Ils furent impuissants à la sauver et elle mourut tel un drogué en manque. En ce sens il est aujourd’hui possible de dire qu’Ingeborg Bachmann n’est pas morte, victime de l’incendie de son appartement mais bel et bien victime de sa toxicomanie. Voilà qui vient conforter la thèse du « suicide ». En effet, même si le soir fatidique l’écrivain n’avait pas choisi de mettre fin à ses jours, son intoxication quotidienne était-elle autre chose qu’un suicide à petit feu ?

La nouvelle des circonstances de sa mort fut un choc pour tous ceux qui ne connaissaient d’elle que le visage de la femme radieuse, riant aux éclats à Bayreuth, faisant son marché dans les rues de Rome, lisant le journal sur la terrasse de son appartement de la via Bocca di Leone ou tenant une cigarette à la main avec un faux air de Romy Schneider. On savait certes que sa vie sentimentale – et notamment sa relation avec l’écrivain suisse Max Frisch – avait été une succession d’échecs qui lui avait inspiré des œuvres sombres comme la pièce radiophonique Le bon Dieu de Mannhatan (1958) ou encore le roman Malina (1971), œuvres dans lesquelles immanquablement l’homme, trop attaché aux réalités matérielles de l’existence, désertait, incapable de suivre la femme au paroxysme de la passion, dans ces zones où l’air se raréfie comme dans cette chambre d’hôtel au dernier étage d’un building dans Le bon Dieu de Mannhatan. Malgré cette noirceur dans la peinture d’une impossible conjugaison des sexes on avait sous-estimé le désespoir de l’écrivain. On ne savait pas à l’époque que, lorsque Ingeborg Bachmann se rendait dans une ville pour se livrer à une lecture publique de ses œuvres, il advenait – comme un jour à Bonn – qu’elle obligeât les organisateurs à l’accompagner de pharmacie en pharmacie en quête de son cocktail de drogues tandis que dans la salle le public s’impatientait[1]. Peut-être aussi avait on sous-estimé la profondeur de sa souffrance car jamais dans ces œuvres elle n’adoptait de posture tragique. C’est au contraire une espèce de désespoir en sourdine qui s’exprimait lorsque l’on prêtait l’oreille, sans pathos certes mais pourtant ravageur comme en témoignent deux des nouvelles de son dernier recueil, Trois sentiers vers le lac[2] (Simultan, 1972).

 

Dans le récit intitulé Problèmes, problèmes, Ingeborg Bachmann livre le portrait de Beatrix, une jeune femme de 20 ans chez qui la lucidité n’a pas attendu le nombre des années. Malgré son jeune âge, elle a déjà entrevu l’inanité de toutes les entreprises humaines. Elle se refuse donc à travailler car elle n’a aucune envie de passer huit heures par jour parmi des gens qui sentent mauvais. L’amour, elle l’a relégué au rayon des mythes invraisemblables et n’entretient donc avec Erich, un homme marié, qu’une relation platonique. Coucher avec lui représenterait « une trop grande fatigue[3] ». Tout ce qui fait vibrer le reste de l’humanité et l’humanité elle-même se heurtent à son indifférence. Elle confie à Erich : « Tu sais, ce que fait le reste de l’humanité m’est égal, qu’il se lave ou non, LSD ou pas, qu’il se crève pour trois fois rien ou qu’il se balade en stop, tous, ce reste de l’humanité, oui, ce reste, je les trouve drôles et rien de plus, aussi bien les uns que les autres, je suis incapable de prendre position. Ça m’est égal, tu comprends [4] ». Elle n’a bien sûr pas la naïveté de penser qu’il lui suffirait de changer de décor pour laisser derrière elle sa neurasthénie. C’est pourquoi, elle ne quitte presque jamais l’appartement viennois de sa tante dans lequel elle survit grâce aux subsides de sa mère. Manifestement, Beatrix ne veut pas devenir adulte car ce serait accepter trop de compromis, trop d’engagements, trop de responsabilités et elle en serait bien incapable, elle pour qui un simple rendez-vous ou le choix d’une paire de bas constituent déjà une véritable torture. Sa stratégie de survie, c’est la fuite. Beatrix a fait du sommeil un art de vivre ou plus exactement un art de se soustraire à la vie dans une sorte d’oblomovisme à l’autrichienne : « il ne lui venait plus jamais à l’idée d’avoir une relation avec un homme, et son aversion pour cette atroce normalité à laquelle tout le monde se soumettait coïncida avec la découverte d’une perversion : son sommeil fétichiste. Perverse, oui, elle au moins était quelque chose de particulier parmi ces fous normaux. Vraiment perverse. Tout le reste était un tel gaspillage de temps, et l’effort de se déshabiller et de s’habiller était si pénible, mais tout de même pas comparable à cet abandon au profond sommeil avec lequel elle s’était familiarisée, dont elle était familière même tout habillée et en chaussures sur son lit. Après bien des enfantillages anciens provoqués par la curiosité et après tout ce qu’elle considérait aujourd’hui tout bonnement comme largement surestimé, le sommeil était devenu un accomplissement, il méritait qu’on lui consacre sa vie[5] ». Beatrix a donc résolu de dormir sa vie à défaut de la vivre.

Par instants, Beatrix n’est pas sans évoquer L’ennui de Moravia. Comme le héros du roman, elle se sent soudain entourée d’objets qui ont perdu toute évidence à ses yeux, dont le sens s’est comme dissolu, ne laissant place qu’à un sentiment d’absurdité des êtres et des choses : « elle était debout devant le miroir de la salle de bains avec les deux robes et elle essayait d’établir une liaison entre elle-même et les robes. »[6]

Peut-on dire de Beatrix qu’elle est dépressive ? Plusieurs choses y inclinent, son état d’épuisement permanent, cette perception de la vie comme « un fardeau » et comme « atroce », enfin cette fuite dans le sommeil, refuge des neurasthéniques. Toutefois alors que le dépressif est le plus souvent accablé par un sentiment de nullité intérieure, Beatrix passe sa vie dans les salons de coiffure et d’esthétique à se faire pomponner par des mains expertes pour ressortir pimpante. Mais ce qui pourrait passer pour du narcissisme n’est-il pas bien plutôt l’aveu d’une faille narcissique qu’il faut impérativement combler avec l’assistance des coiffeurs, manucures, pédicures pour pouvoir soutenir enfin l’image de son propre visage dans un miroir ?

A ces hypothèses diagnostiques, il convient sans doute d’ajouter une immaturité affective qui contraste étrangement avec la maturité intellectuelle du personnage, mais comment ne pas voir dans cette perversion pour le sommeil, le confort du lit semblable au ventre maternel, une régression infantile que confortent les visites hebdomadaires chez le coiffeur et l’esthéticienne, là où le plus grand bonheur de Beatrix est de redevenir un enfant que l’on coiffe, que l’on masse et que l’on bichonne dans des chaussures et des peignoirs rose bonbon aux couleurs de l’enfance. Mais il ne faut pas s’y méprendre, derrière l’apparente futilité se cache une angoisse existentielle. Le mal être qui hante Beatrix est une égale incapacité à vivre et à mourir qui la condamne au no man’s land du sommeil, cet état dans lequel on ne vit pas plus que l’on ne meurt vraiment : « il était sûr qu’elle ne se tuerait jamais, et malgré tout elle avait certainement beaucoup plus peur de la vie, carrément une peur bleue »[7].

Respectant jusqu’au bout la psychologie de son personnage, Ingeborg Bachmann imagine pour sa nouvelle un dénouement conforme à une vie dénuée d’événements. Beatrix se rend un beau jour chez René, son salon de coiffure et d’esthétique préféré. Horreur, elle se voit confiée aux mains d’une nouvelle maquilleuse. Après bien des appréhensions, elle se découvre dans le miroir, atterrée : « elle n’était pas aveugle et elle le voyait bien, des lignes irrégulières et trop épaisses, trop de noir, c’était une véritable catastrophe »[8]. Elle ressort du salon horrifiée : « A la vieille dame des toilettes, elle dit : C’est une catastrophe. Tout est fichu. Les êtres manquent tous tellement de délicatesse ! »[9]. Dans une existence sans histoire, un maquillage raté prend, en effet, des allures de tragédie qui vous fâche davantage encore avec le destin mais, au fond, derrière la futilité des cosmétiques, la vie de Beatrix, marquée par l’impossibilité de croire au bonheur en dehors de son lit, n’est-elle pas dans sa désespérante vacuité un véritable destin tragique ?

 

C’est un autre destin tragique qu’Ingeborg Bachmann a choisi pour figurer au centre d’une nouvelle du même recueil intitulée Les yeux du bonheur et dédiée au psychanalyste allemand Georg Groddeck. Miranda, l’héroïne, partage le quotidien de Josef dans un appartement de la Blutgasse, dans le Ier arrondissement de Vienne. Depuis longtemps, Miranda souffre de problèmes de vue. A une époque, elle a envisagé d’emporter partout avec elle ses ordonnances de manière à pouvoir en tous lieux et en toutes circonstances se faire reconstituer une paire de lunettes. Puis elle a baissé les bras. Aujourd’hui, au premier diagnostic s’ajoute celui d’astigmatisme et de vision déformante. Il arrive que cela l’angoisse mais il advient de plus en plus souvent qu’elle considère ses troubles oculaires comme « un don du ciel »[10] car, à l’inverse des autres mortels, Miranda a la chance que la réalité ne lui parvienne qu’à travers le prisme déformant de son infirmité. Les arêtes perdent de leur tranchant, les angles s’arrondissent et les visages s’adoucissent. Elle est donc mieux lotie que les milliards d’êtres humains qui « supportent ce qu’ils voient et sont obligés de regarder »[11] . Qui sait si ce n’est pas, du reste, à cette acuité visuelle déficiente que tient le succès de son couple ? Miranda croit certes que son amour pour Josef ne diminuerait pas même si elle le voyait de près. Pourtant, elle avoue préférer éviter de voir avec netteté ses dents jaunies et le contour de ses yeux raviné de rides. C’est peut-être même ce flou artistique qui a permis au couple de se former car Miranda soupçonne que bien des oculistes auraient secoué la tête en voyant Josef.

Tout comme sa vision partielle et déformante lui permet de supporter le visage de son mari, son handicap – qui est plutôt son privilège – lui permet d’affronter « l’enfer du monde »[12] : « Miranda, du regard, peut pénétrer l’enfer. Cet inferno n’a jamais cessé pour elle de perdre son horreur. C’est pourquoi, toujours sur ses gardes, elle regarde prudemment autour d’elle dans un restaurant avant de mettre ses lunettes pour lire la carte, ou bien dans la rue, quand elle fait signe à un taxi, car si elle ne fait pas attention, son champ visuel laisse entrer ce qu’elle ne peut plus oublier : elle voit un enfant estropié ou un nain ou une femme amputée d’un bras, mais des figures comme celles-ci ne sont jamais que les plus criardes, les plus frappantes au milieu d’une accumulation de visages malheureux, hargneux, maudits, marqués par les humiliations et les crimes, faces inconcevables même en rêve. Et leurs effluves, cette émanation globale de laideur lui font venir les larmes aux yeux, le sol se dérobe sous ses pieds, et pour que cela ne se produise pas, elle lit rapidement la carte et tente, vive comme l’éclair, de distinguer un taxi d’une voiture particulière, puis elle ôte ses lunettes, elle n’a besoin que d’une petite information. Elle ne veut rien savoir de plus »[13].

Comme on le voit, plus encore que de ses troubles visuels, Miranda souffre d’une hyperesthésie douloureuse qui lui rend insupportable l’émétique spectacle du monde. Elle voudrait mettre une telle distance entre le monde et elle-même qu’il lui arrive parfois de souhaiter que son acuité auditive décline à son tour. Elle échapperait ainsi à l’insoutenable vacarme des radios et des télévisions ou encore aux jappements des jeunes chiens. Mais un sort « cruel » a voulu qu’elle entende et qu’avec ses lunettes elle voie. Porter ses lunettes toute une journée, c’est donc pour Miranda s’exposer à la torture. Aussi n’est-ce pas un hasard si elle s’ingénie à égarer régulièrement ses trois paires de lunettes. Sans cet artifice, au contraire, elle parvient à se composer à partir de son environnement un paysage intérieur radieux :

« Elle agrandit, réduit, dirige l’ombre des arbres, les nuages et admire deux boules d’un vert moisi parce qu’elle sait que cela doit être l’église Saint-Charles »[14].

Son « handicap » visuel lui permet non seulement d’ignorer les aspérités et les difformités du monde extérieur mais aussi de ne pas voir la comédie sociale qui se joue dans les salons ; toutes ces silhouettes qui grimacent, s’agitent et font des courbettes dans les cocktails ne lui parviennent qu’à travers un épais brouillard qui lui permet de rester reposée et détendue. Elle atteint, en effet, à une vision sublimée de la réalité qui fait dire à Ingeborg Bachmann : « ce qui pour d’autres est la paix de l’âme, c’est pour Miranda la paix des yeux »[15] Toutefois, tout ne lui échappe pas, et c’est là son plus grand malheur. C’est ainsi qu ‘elle finit par s’apercevoir que son mari la trompe, mais une fois encore, elle décide d’enjoliver, de métamorphoser la réalité pour la rendre supportable. Elle finit par essayer de se convaincre qu’à ses yeux, Josef n’a jamais rien représenté, qu’il n’a toujours été qu’un bon ami et qu’elle s’est toujours doutée de ce qui devait arriver. Pourtant il lui faut apprendre douloureusement chaque jour à « moins-voir-Josef »[16], « moins-voir-de-Josef »[17] alors que « voir Josef était pour elle ce qu’il y avait de plus important au monde. »[18] Les êtres ne sont pourtant pas les seuls à offrir à Miranda une résistance douloureuse. Malgré tous ses efforts pour contourner les obstacles du monde, le monde se rappelle cruellement à son souvenir. C’est ainsi que la nouvelle s’achève sur la vision d’une Miranda à la bouche ensanglantée sur laquelle vient de se refermer le battant d’une porte dont le verre a volé en éclats. A cet instant, une voix intérieure lui chuchote : « Tenez à l’œil ce qui vous tient à cœur »[19].

 

Malgré deux conclusions différentes, les points communs sont nombreux entre les deux héroïnes et ce que nous savons de leur auteur. Miranda qui « ne tolère pas la réalité »[20], cultive ses troubles visuels. Beatrix ne supporte la vie que plongée dans le sommeil – comme Ingeborg Bachmann abrutie de tranquillisants. Partout c’est une même sensibilité exacerbée et douloureuse qui se dessine, un désespoir en sourdine. Dans aucune de ces nouvelles on ne se suicide mais on y fuit la vie. Ingeborg Bachmann non plus n’a pas choisi de mettre un terme irrévocable au cours des choses mais sa toxicomanie était une manière de ruser avec la vie, de se soustraire temporairement à l’enfer du monde. A-t-elle eu une vision prémonitoire de sa fin tragique ? C’est ce qu’on pourrait croire à la lecture de ce passage des Yeux du bonheur (1972)  : « Elle pourrait […] brûler des cierges à Saint Florian pour chaque jour où son appartement n’a pas été détruit par un incendie, à cause des cigarettes allumées qu’elle pose, cherche puis retrouve grâce à Dieu, bien que le feu ait déjà fait un trou dans la table »[21]. L’année suivante, en 1973, l’appartement d’Ingeborg Bachmann prenait feu. Les flammes venaient trouer la chemise de nuit de l’écrivain. Sa vie, elle, était endommagée depuis longtemps déjà…

 



[1] Anecdote rapportée par l’hebdomadaire Der Spiegel, n°1/1991.

[2] Trois sentiers vers le lac, traduit de l’allemand par Hélène Belleto, UGE, 10/18, Paris, 1982

[3] Trois sentiers vers le lac, traduit de l’allemand par Hélène Belleto, UGE, 10/18, Paris, 1982, p. 54

[4] ibid., p. 74.

[5] P. 58/59.

[6] P. 50

[7] p. 79

[8] p. 87

[9] p. 89

[10] p. 92

[11] p. 92

[12] p. 93

[13] p. 93

[14] p. 97

[15] p. 100

[16] p.108

[17] ibid.

[18] ibid.

[19] p. 112

[20] p. 102

[21] p. 99

 

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