Au milieu du jardin virent les yeux des choses
vues et disparues à travers le rotin
du temps, sans les horloges des cartes postales
et les anciens mollets de faons sous le cellier
des jupes-caroline. Crinière affolée
d’un rodéo d’épaules visibles cabrées,
qu’un regard enfalaise sur l’éternité
tatouée sur le torse de lutteurs des arbres
burinés de cœurs qui battent au jadis
d’écorces acérées, comme d’anciennes dents
entrechoquant leur odalisque de salive
couchée pour l’instant d’un toujours sur la langue,
et laissant le bilan d’un vieux gout d’aloès
sur le pouce du temps sucé par le néant.