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Esthétique de l'attente
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 Article publié le 17 juillet 2022.

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Le modèle féminin et son aristocratie ontologique subissent un nombre comme sans nombre de déclics, ainsi que de pauses au cours desquelles il faut accueillir tout l’art de ne rien faire, livrant sa plastique à la spéculation de l’espace-temps, dans un mouvement inversé, maintenant, qui oblige le cortex à spéculer lui-même sur différentes problématiques, jusques et y compris l’architecture des séquences à venir, censément distinctes. Puis, la plastique sublime, au bout du compte, s’insère comme naturellement dans le regard optique de celui qui a pressenti l’osmose fugitive et éternelle entre l’espace et le temps, repère orthonormé fixant à jamais le relâchement incandescent de ces immenses protéines qui phagocytent l’instant t...
Les tissus d’agrumes ne sont pas définitivement aboutis ou achevés, pas encore. Il faut attendre que leur compacité, que leur resserrement intrinsèque gagne en distension et en chaleur de ton pour que se diffuse un volume juteux suffisant, autorisant alors une dissection à point nommée qui seule permet, soutenue par la constance d’une basse température, une déflagration dégustative palatiale unique dont l’intensité ne sera jamais renouvelée...
Une attitude spartiate traversée par des valeurs romaines, oui, une abnégation ayant absorbé le plus grand ascétisme qui seul conduit à la substitution de la discipline par l’otium, s’effaçant lui-même au profit de l’état, de la matérialité littéraire synonyme d’envahissement permanent, de scannérisation du métabolisme, tandis que l’oeuvre ou l’Empire gagne en épaisseur, en densité, au cours d’une temporalité qui semble éternelle... avant que le sacre ne consacre une somme homérique de labeurs ayant pris la forme d’un labyrinthe manifestement achevé.
Titres, gloires, lauriers...
L’interaction masculin/féminin prend le temps de se développer au travers de l’échange et de la distance, l’instinct et la vision se concertant pour aller plus avant, oui, pour emprunter cette voie où les sémaphores deviennent de plus en plus fréquents et sûrs, délivrant les notions de rectitude, d’envie, de confiance ou encore de défi, oui, jusqu’à ce que l’agrégation des deux intentions prenne forme, définitivement, donnant toute latitude à l’expansion du sentiment amoureux.
Le frottement réciproque des protéines - cylindre et réceptacle - dure longtemps, dans un temps plastique, linéaire, subjectif... jusqu’à l’avènement de l’extase matérielle.
Fusion du destin...

 

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