Tu t’en vas masqué- voyeur des Ménades - Euripide
Tel plongeon mirifique essaime de la mousse
au bord de tout amour géant qui des falaises
du néant s’élance. Un vol de fols oiseaux
rend le ciel ténébreux comme une chevelure
où nichent des orages. La mer joue des hanches
au rythme du granit des bacchantes de joie
qui s’ébrouent dans le nombre « où l’éther fait silence »
en cris exaspérés. Une laize rapace
rend le dieu visible sur la chair céleste
au dessus de ce corps du songe qui vagit,
les aines saturées du tremblement sacral,
en morceaux de s’user aux roches accorées
aux crevasses vaguées par l’odeur du varech,
qui tire vers le bas où se crispe le temps.