S’inviter soi-disant dans la chambre du jour
à pleines mains requises pour l’invitation
en joie, d’aubes à naître encore inhabitées,
s’élancer dans le vide obscur sur une ligne
où les voix sont aphones d’à vrai-dire et tues
de possibles enfuis, danser le pas minier
des excavés secrets toujours non révélés
mais dont nous sommes frontalier en écrivant
l’inlassable poème qui nous mime un corps
muet sans corps pour une mue du corps, dans l’antre
où muet chante Orphée où gite le serpent
dont la tête est de l’ombre brève qui s’allonge
en portant la lumière éteinte de ses doigts
sur les feuilles recluses d’arbres mal plantés.