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II - post meridiem
Suite de la Chanson - Le voyage- chapitre XXII

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 Article publié le 11 décembre 2022.

oOo

Certain disent que la barque avait touché l’autre rive, d’autres prétendent qu’on l’avait perdue de vue, d’autres encore doutent de l’avoir vue partir, mais ils ne se souvenaient pas de s’être levé de bonne heure, leur esprit était encore la proie d’une étrange paresse qui n’était pas une habitude chez eux, qui les croyait ? Mais comment avez-vous pu la voir sur l’autre rive, avec ce brouillard ? Et vous, de quel brouillard parlez-vous ? J’étais de ceux qui s’étaient levés bien après le soleil et je me suis mêlé aux autres, tous les autres, tous les uns dans les autres, on ne comprenait plus rien. Et personne pour leur demander de se taire et d’écouter. Écouter maintenant que la nuit était tombée et que les feux de l’autre rivage scintillaient dans une brume si légère qu’elle courait avec le vent et le vent venait jusqu’à nous. Mais personne n’écoutait, à part ceux que j’avais convaincu, des enfants qui connaissaient mon pouvoir sur les choses qui ne sont pas encore arrivées. Il n’était pas question d’aller voir. Qui oserait défier ainsi la nuit, surtout à l’heure où elle installe ses vieilles hypothèses de malheur et de jadis ? Nous nous sommes contentés de nous asseoir au sec, sur le ventre des barques ou sur les rochers si le linge avait été levé. L’autre rivage n’avait pas changé. Mais pourquoi aurait-il changé ? À cette distance, on ne pouvait pas distinguer les barques des rochers ni des hommes assis ou des femmes penchées. On ne voyait pas les enfants courir ni les chiens roder, les chats, les oiseaux de nuit, que sais-je encore ? On leur ressemble tellement ! Et quand la nuit les aura avalés, on n’en saura ni plus ni moins. Le matin n’apporterait aucune nouvelle, à moins que quelqu’un sache quelque chose de nouveau. Comment savoir si on ne traverse pas ? Mais pourquoi traverser ? Donnez-moi une raison qui concerne notre existence et non pas notre curiosité ! Ils sont partis et s’ils ont atteint l’autre rivage, en ce moment ils ont interrompu leur voyage pour dormir, dans un hôtel ou à la belle étoile, nous ne savons pas s’ils étaient riches ou pauvres. Ni ce qu’ils ont mangé et dit avant de se coucher, sur la terre ou dans un lit. Nous ne les connaissions pas assez. Et maintenant nous regrettons de n’avoir rien fait pour les connaître. Qui peut prévoir ce qui se passera si quelqu’un s’en va ? Surtout s’il a parlé de ne pas revenir. Ils en ont parlé. Même les enfants peuvent en témoigner. Et tout le monde est d’accord pour dire qu’il était impossible d’imaginer ce qui arriverait chez nous s’ils s’en allaient Dieu sait où. Ce n’était pas le moment d’imaginer. Et maintenant que ce moment est arrivé, on n’imagine pas, on ne le désire même pas, on attend les nouvelles, sachant qu’il n’y en aura pas s’il ne leur est rien arrivé. Arriver quoi ? Mais de couler ! D’être emportés. Qu’il soit trop tard. Qu’il n’y ait plus rien à faire. Et les jours qu’on passe ensuite à attendre que l’estuaire nous rende les cadavres. Je dis restitution bien qu’ils ne nous aient jamais appartenus. Même morts, ils demeureraient des étrangers. Des étrangers qu’on connaît, à force de les voir, de les fréquenter plus ou moins selon l’intérêt ou la curiosité de chacun. On n’aurait pas plus de choses à dire d’eux que ce qu’on en savait hier ou même ce matin, au moment où la barque les a emportés vers l’autre rivage, sans qu’on ait la moindre idée de l’endroit qu’ils cherchaient ainsi, en partant, et en plus de l’autre côté, où nous n’allons jamais parce qu’on n’a rien à y gagner. D’ailleurs ce n’est pas l’autre rivage qui les intéresse. Leur idée c’est plus loin qu’ils l’ont envoyée avec des moyens qu’on n’ose pas imaginer parce que s’ils nous ressemblent, ce n’est pas loin qu’ils iront ou c’est ici qu’ils reviendront. Dieu sait si perpendiculairement ils ne sont pas en train de rejoindre la mer comme des poissons qui ont frayé parmi nous et qui ne reviendront pas ou alors en conserve. Ne riez pas, les enfants ! Ce n’est pas tous les jours que je parle pour ne plus amuser. Je devrais dire distraire. Car je suis chez moi ici à la condition de ne pas troubler l’eau qui dort. Rentrons, car le vent commence à fraîchir et les femmes des lits n’aiment pas les pieds froids !

 

*

 

— Pour un peu, dit Ben Balada, on pourrait croire que nous fuyons la nuit, car il fait encore jour.

— Nous n’allons pas si vite ! s’amusa Wadi.

La traversée s’était bien passée. Pas de vent contraire, ni de courant adverse. Et la barque avait été vendue pour un bon prix, tractation qui datait d’ailleurs de la veille, car Ben Balada était un homme organisé, on pouvait lui faire confiance. De là à dire qu’il avait tout prévu, Wadi ne le pensait pas. Il arriverait quelque chose tôt ou tard. Et cette chose changerait peut-être le cours des choses. Ou ne changerait rien. Mais si elle ne change rien, c’est qu’il ne s’est rien passé. Et ce n’est même pas une chose. Ou ça ne l’est plus, car j’y ai pensé et elle a donc commencé à exister, ce qui me donne froid dans le dos, à moins que ce soit le vent et pensant cela Wadi n’eut pas à lever les yeux vers le ciel qui s’assombrissait doucement car il était couché et la terre lui meurtrissant déjà le dos. Il n’était ni heureux ni malheureux. Il ne se sentait ni bien ni mal. Il attendait le sommeil sans craindre le rêve, lequel n’était pas toujours à la hauteur de son attente et même quelquefois il ouvrait les portes de l’Enfer et il était impossible de se réveiller et alors on avait peur de la mort, on avait peur d’elle alors qu’on était endormi, ce qui est bien plus terrible que d’avoir peur d’elle quand on a autre chose à faire. La poussière avait un goût de vieil os. Cela lui fit penser qu’il ne mangerait pas un bon potage avant longtemps. Ou bien la poussière avait un autre goût et il avait envie d’un bon potage. Il se lécha les lèvres pour s’en donner le cœur net. Mais la poussière avait toujours un goût de vieil os et le potage n’était pas pour demain. Il s’endormit.

Ben Balada ne dormait pas. Il était accroupi contre le tronc d’un arbre mort depuis longtemps à en juger par son odeur. Il n’était pas inquiet mais ne débordait pas non plus de confiance en l’avenir. Il n’avait plus rien à vendre depuis que la barque et ses avirons étaient vendus. Et il n’avait pas de quoi acheter les conditions d’existence qui autorisent la paresse et même l’égoïsme. Il avait prévu de se livrer à quelques travaux en cours de route. Cela suffirait sans doute. On n’aurait pas besoin de demander l’aumône ni de faire les poubelles. Heureusement qu’il n’était pas atteint de cécité ! On aurait alors vite fait de lui enlever l’enfant pour cause de mauvais traitement. Il en mourrait si cela arrivait. Et Wadi en concevrait un tel tourment que toute son existence en serait ruinée sans possibilité de nouvelle donne. Non, non, il fallait s’en tenir à ce qui était prévu et ne pas se faire passer pour un aveugle ou autre chose d’estropié. Ben Balada avait un bel aspect, malgré une légère courbure au niveau des cervicales et une amorce de claudication du côté droit. Personne ne se soucierait de sa petite déficience auditive. On ne s’étonne jamais d’avoir à répéter plus haut ce qu’on a énoncé à voix normale. On trouve cela amusant et on en plaisante le vieillard, n’oubliant pas le clin d’œil complice à l’enfant qui se tient près de lui sans le soutenir ni lui montrer le chemin ou pire lui indiquer la hauteur des marches. On avait déjà vécu plusieurs fois ce genre de situation depuis qu’on avait atteint l’autre rivage, barque vendue, dos tourné, bon pas de fantassin au début, puis les pieds avaient conseillé le repos et les arbres y invitaient sans autre procès. On ne sait rien des intentions qui accompagnent nos voyages fugueurs, mais on se doute un peu quand même qu’elles ne sont pas exemptes de droit et de toutes ces idées qui pourrissent la liberté d’entreprendre comme celle de ne rien faire et de finir par tout envoyer au Diable !

— Tu ne dors pas ?

— Je ne te demande pas si tu dors maintenant que tu me poses la question…

— Je n’arrête pas de penser et…

— Tu ferais mieux de penser en marchant et de ne plus y penser en dormant.

— C’est difficile avec le Rêve…

— Je n’ai pas dit le contraire. Ferme les yeux.

— Je l’ai déjà fait !

— Alors regarde le ciel.

— Ça ne me fatiguera pas.

— Tu devrais être fatigué. Nous avons beaucoup marché.

— Nous marcherons encore plus demain !

— Pressé d’arriver ?

— Je ne connais pas le château.

(inquiet)

Tu resteras avec nous, n’est-ce pas ? Sans toi…

— Je ferais ce qu’on me demandera de faire…

— Ils ne te demanderont pas de retourner chez toi…

— Non.

— Ou ailleurs…

— Je ne sais pas. Je suis souvent allé ailleurs.

— Parce qu’on te le demandait ?

— Oui… ou autre chose. Tout arrive.

— Tu mourras au château !

— Hé là ! Pas si vite !

— Je leur dirai ce que je pense.

— Ils le savent déjà.

— Ils ne savent pas où je suis. Ni que je reviens. Ils ne savent rien !

— Et ça les rend terriblement malheureux. Je le regrette.

— Tu regrettes de m’avoir emmené avec toi ?

— Ça, non. Je regrette d’avoir causé du chagrin. Et je comprends qu’on ait du chagrin quand ce genre de chose arrive.

— Moi je ne regrette rien.

— Mais tu n’as rien fait !

— Je t’ai suivi.

— Non. Tu marchais devant moi. Et je te bottais le derrière.

(riresdans la nuit)

— Ils ne comprendront rien.

— Ils finiront par comprendre ou alors j’ai tort de te ramener.

— Tu ne me ramènes pas ! C’est moi qui…

— Ok, ok ! Nous sommes d’accord. Nous en avons beaucoup parlé.

— Les gens aussi parlaient. On a bien fait de partir. Car même si je change d’avis, j’ai craint jusqu’à la dernière minute qu’ils nous fassent du mal…

— Ce sont de braves gens. Je les connais depuis longtemps. Ils ne posent pas de questions. Ils s’en posent maintenant, mais personne ne saura ce qu’ils pensent, ni ce qu’ils auraient pu faire s’ils n’avaient pas été de braves gens.

— Tu parles comme un livre !

— Je suis un livre !

— Ils ne te liront pas. Ils sont trop…

— Chut ! Écoute…

— L’autoroute pas loin… Les gens qui reviennent de la plage… Ça sent la friture… Ça me donne…

— Tu n’écoutes pas. Tu te laisses…

— Oh ! Voilà ! Je me laisse ! Et je n’ai pas sommeil ! C’était pourtant une belle conversation. Et maintenant voilà qu’il faut écouter, je ne sais pas moi ! Les pneus, leurs marmots, le feu sous les gamelles…

— Tu ferais mieux de dormir.

— Voilà. Je dors.

Wadi se cacha dans son sac. Sous lui les feuilles craquèrent. La nuit était-elle la nuit ? Avec la Lune, c’est difficile. On pouvait voir les touristes passer sur le chemin, les gosses tirant la langue sur leurs boules, les femmes nouant des pagnes, hommes vacillant de l’une à l’autre, sans doute ne reconnaissant pas la sienne et pressés de retrouver les pénates provisoires de l’été, les feux étant couvés par la sécurité sociale loin d’ici, très loin, ou alors l’imagination n’est pas un don. Quelques oiseaux se posèrent. Ils attendent sur les branches. La nuit est une question d’attente. Cet enfant ne sait pas attendre. Il sait patienter. Mais attendre, non. Personne ne lui a posé la question de savoir qui j’étais pour lui, car ils ne me connaissaient pas de famille. Que leur a-t-il répondu ? Leur a-t-il parlé du château ? Pas facile pour un enfant qui possède un château de ne pas en parler même si on ne lui pose pas la question. Ou alors il sait ce que je ne sais pas et ils l’ont cru, comme si c’était moi qu’ils croyaient maintenant, alors qu’ils ne m’ont jamais cru.

Ben Balada eût souhaité interrompre cette conversation avec lui-même, mais les oiseaux disaient le contraire et il voulait maintenant leur donner tort. Un vieillard à casquette de base-ball le salua, plein d’ombre et d’autre chose qu’il aurait eu du mal à nommer si on le lui avait demandé. Qui suivait-il ? Un veuf, car aucune femme ne l’enguirlandait. Il était seul ou allait l’être. On aurait dit qu’il se détachait de la nuit, comme la feuille de l’arbre ou la peau du serpent. Ben Balada n’avait pas bu, mais il avait fumé.

 

*

 

Kateb K. était rentré chez lui. Il n’y avait personne dans cette maison depuis des jours qu’il n’avait pas comptés. Il se souvenait d’y avoir aimé Anaïs K. Cela s’était passé dans ce lit, pas moins. Et il s’y coucha, seul cette fois. Il regrettait de ne pas avoir convaincu le tribunal. Ou plus exactement cette stupide présidente qui portait l’améthyste à l’oreille. Il avait souhaité se rendre utile et le journaliste de La Méridienne avait écrit qu’il ne fallait pas s’étonner si la justice avait réagi de cette façon pour le moins cavalière, « les poètes parlent en poésie et ce n’est pas donné à tout le monde de comprendre ce qui n’est d’ailleurs pas conçu pour être compris », ça on l’avait compris et puis plus personne ne s’en était soucié maintenant que Ben Balada était enfermé pour longtemps et peut-être même pour toujours si on n’arrivait pas à le soigner, effort hypocritement humaniste que la justice avait placé en addendum pour ne pas paraître indifférente au malheur des autres, particulièrement de ceux qui se sont distingués comme il est interdit de le faire. Prout ! Et que la vie continue ! comme on dit aux enterrements.

Maintenant Kateb était couché. Il n’y a rien de plus romanesque que l’existence d’un homme couché, comme cela a déjà été illustré. Kateb n’avait pas l’intention de s’adonner à un remake, même par changement de décor et d’époque. Depuis quelque temps, il avait pris conscience qu’il n’avait pas d’intention, ni à ce sujet ni à un autre. C’était comme si cette présidente l’avait émasculé et qu’il se retrouvait maintenant dans la position de l’eunuque qui, s’il ne devient pas ministre, sombre dans un ennui qu’aucun esprit de décadence ne peut sauver de l’oubli. On ne sait jamais ce qui peut arriver quand ce qui est déjà arrivé n’a aucune chance de se reproduire. Il lui arrivait de violer la présidente, mais l’améthyste s’interposait et au lieu de lui enfoncer sa grosse bite dans le cul, il lui montrait à quel point ce bijou était de mauvais goût et digne d’elle et de ce qu’elle était en tant que femme. Ouf ! C’était compliqué à dire. Mais il l’avait écrit et depuis, il n’écrivait plus rien. Il se sentait stupide comme quelqu’un qui est venu pour violer et qui est reparti sans la caisse. Il était revenu chez lui. Pour y rester. Pouvait-on appeler ça une intention ? Ce n’était même pas un prétexte. Encore moins un désir. Et il avait passé en revue la ribambelle des synonymes sans en trouver un seul qui sonnât comme une rime, auquel cas il aurait sans doute composé une qasida digne de ce nom. Ou digne de torcher le cul de cette salope. Aïe qu’elle l’avait humilié ! Et devant tout le monde. Même devant les cons. Il n’y a rien de plus écrasant que de l’être aux yeux de ces bons à rien qui n’ont rien d’autre à faire. Il avait eu le temps de capter, avant de sortir, la lueur de méchanceté que cette putain républicaine conservait jalousement dans son regard de praticienne du trottoir judiciaire. Comme il avait alors désiré se distinguer du commun des mortels ! Mais au lieu de ça il était sorti, ordinairement, comme tout le monde peut sortir s’il n’a jamais eu l’idée de pratiquer la sortie avec d’autres moyens que la connerie ambiante des temps qui rampent comme des vers. Mais quoi ? (il allume sa pipe d’opium) Quoi de plus ? Quoi de mieux ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Et pourquoi je n’y vais pas demain au lieu d’attendre que le train entre en gare ? Sous le matelas, les manuscrits côtoyaient un pantalon, celui du vendredi, jour du poisson pour les uns et des parlotes pour les autres. Il avait rendez-vous avec Pedro Phile. On n’écrivait pas à Pedro Phile. Et on ne recevait pas de lettres de Pedro Phile. On parlait à Pedro Phile et il répondait, le doigt sur l’interrupteur d’un brouilleur d’ondes. Il en savait des choses et était toujours disponible s’il s’agissait pour lui d’en savoir plus encore. Son extraterrestre le secondait efficacement, si on en jugeait à la satisfaction que sa clientèle avouait aux autorités avec les compliments de la maison. C’était une fort belle demeure, mais le voyage n’était pas gratuit et Kateb K. payait maintenant les fruits de sa paresse sans possibilité de crédit. Il regretta de ne pas s’être joint à Ben Balada et à son petit Wadi tout mignonnement disposé à offrir sa petite bite en échange d’un avantage en nature, selon la rumeur locale. Cela dit, si la barque avait chaviré dans la marée descendante, mieux valait s’ennuyer dans un lit humain, même mal fait, que dans celui de la rivière qui s’y connaît en limon.

« Non, non. J’ai bien fait de m’abstenir. Mieux vaut attendre les nouvelles. Et s’il n’y a pas de nouvelles, c’est qu’ils ont réussi à traverser, ce qui ne veut pas dire qu’ils voyageront sans se soumettre à d’autres aléas, dont certains peuvent devenir aussi définitifs que la tasse qu’on n’a pas pu s’empêcher de boire. Mais de cela, si ça arrive, il n’y aura pas de nouvelles. Quel organe se soucierait de deux péquins, un aveugle et son lazarille, morts en route dans le pays étranger dont il a, entre autres torchons, la charge médiatique ? Seule La Méridienne finirait par en dire quelque chose. Et encore : si ça arrivait. Mais comment penser que rien n’arriverait si le petit revenait dans son giron familial avec une histoire à raconter et un mentor à sauver des eaux judiciaires ? Allons, allons ! (pensaKateb en tortillant un angle de son drap) J’attends mon heure ! Et elle sonnera dans La Méridienne si je trouve le moyen de la faire venir ici. Or, le type de la maison de la Presse est réticent. Mais alors d’une réticence ! Incompatible avec toute idée de roman, ce non-personnage ! »

 

 

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