Une dernière volée et le rideau tombe pour la vingtième fois. Heureusement, ce n’est pas encore l’heure du bilan. Pour la balance, positive ou autre, on attendra encore quelques années. Si le temps passe, comme nous le supposons depuis sa nuit, que ce ne soit pas sans nous. Ainsi, chaque semaine, une poignée d’auteurs têtus publient leurs inventions dans la RALM. Il n’y a rien comme l’obstination pour mesurer ce qui passe vraiment et balancer le modulo dans le fossé du passage. Personnellement, en tant qu’observateur, je constate que ni la hargne ni l’art n’expliquent les platanes ni pourquoi ils existent. Hélas, les temps sont aux enfantillages moralistes et nobélisables et la tentation esthétique, qu’elle aille dans le sens de la simplicité (duras) ou au contraire de la plus grande complexité possible (ricardou), n’est plus à la mode, comme si la dernière mode en question n’avait été qu’une agonie. Je me plais toutefois à en douter, sans raison apparente, et je vous souhaite la bienvenue, si ce n’est déjà fait. Patrick Cintas.
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