Pas d’ombres sans lumière
Sur la toile conquise.
Un alignement de balcons
Miroite comme la mer
Qui propose son horizon.
Corps de l’oubli et de la joie
Qui va avec et sans raison
De croire qu’on a tort
D’être venu pour ne pas
Se distinguer : cruauté
Des traces de portraits
Au-dessus des chiottes.
Toujours les mêmes mots.
Mais la joie coule des fontaines
Comme les lexiques de la nécessité
De ressembler au bonheur des spots.
« Que ne suis-je venu plus tôt !
Avec ou sans vous mais plus tôt !
Tout ce temps perdu à me demander
Si j’étais faite pour aimer l’homme
Ou l’enfant qu’il porte en lui comme
Je retiens le monde par son Dieu ! »