Sa sente/pisse

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Bien mouillée

 

On la mettra dans le trou

 

À l’horizon

Je prends la route

Armé du démon

Je l’enserre

Par la trompette

Et je la trace menue

 

J’aime quand elle est

Des cuisses dans le mouvement

Solide des fesses

Quand elle devient

Ovale ouvert

Aux poils châtains

J’ai l’œil fixe du pigeon bagnard

Je sors mon profil de lame

De visage

Et je bande !

 

Elle a le cul où il faut

 

Là où les éclats du pain quotidien

Proviennent

D’une vaste évacuation.

 

(La selle blanche de peinture) il y a aussi la feuille de rose peinture

Cet énorme mot

 

Elle fait morte

Subitement

 

Le pain le vin son cul le foutre

Et vice versa

Je ne sais plus

Où je vais donner

De la main

 

 

 

Vent du cul

Flèche

À l’assassin

 

Accroupie dans la toile

Montrant ça et là

Sa rosette palpitante

 

Nymphe qui secoue

Ses babines

 

Oui ! Ô oui ! Ta main dedans ! Oui, toute ta main quand je m’en vais ! 

 

Jacques Cauda