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![]() oOo Poèmes Ephémérides d’un absolu qui s’ignore Veut s’ignorer Etant l’infini dans le fini A la fin, la finitude seule en dispose A sa guise
Sa guise Mélodie toujours Sous la couche c’est dit-menteuse De ton français Ton sur ton Exquise peinture
Tu pourfends les énigmes Ah, elles sont coriaces, les bougresses ! Tu les auras à l’usure En t’enfonçant dans leurs entrailles ! C’est un peu violent Je vous l’accorde mais Pas plus que leurs ligaments visqueux Rien de pire à mes yeux que des lianes Qui se prennent pour des pieuvres ! Nos forêts méritent mieux
Tu sens comme les mots te glissent entre les doigts Tu voudrais les faire chanter En en faisant résonner toutes les harmoniques Des plus anciennes aux plus récentes Dans ce dictionnaire qui te sert de bouche Etymologie oblige ! Bougre ! La Bulgarie est si loin, je sais bien ! Les jours se suivent et ne se ressemblent pas Vaste assemblée des jours sans vin ni pain Là-bas sur la côte marine de lointaine augure
Mais tant qu’ils nous restent nos mains éperdues Rien n’est perdu Déliées les langues de feu Aux abords de la soufrière Dieux que le bleu qui y danse Est beau !
Jean-Michel Guyot 24 février 2024
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