Flaques et mares sont à la lisière
où les rotures d’ombres rongent l’écusson
de leur diurnité. Les arbres sont lancés
dans l’escience du mot forêt creusant les songes,
où liserons et fientes côtoient les talons
foulant d’un droit d’ainesse la hure du plat
chemin, dans les lentisques rousses et les trous
redondant du ciel bas. Des vols d’oiseux présages,
écrivent la prairie récente disparue
dans sa trop arrogante visibilité,
et sa housse de vert outrant au pyrrhonisme
des chaises calées entre image et pensées.
Des lenteurs élastiques renardent l’esprit
qui s’ébranche et retarde le raffinement
continuel et buté de sa feuillée nombreuse
en tenant le talon du ciel pour le hisser
vers le bas engainant le mollet du secret
qui tisse la risée des braies illégitimes
enflant la poésie . Et la voix qui se tresse
à l’entrepôt du jour déchiffre les petits
cris de roussettes du brouillard convocateur
de ce dévoilement inlassable du souffle,
et de la cheminée fumante des entailles
qui sont le couteau routard de l’insomnie,
dont git le corps piaffé des jupons de la nuit