Les bas, tamis de chair orpailleuse et musquée,
mettent en joie l’éros des sommets saccagés
par des jeux d’avalanches chevillées d’éclairs,
qui chamoisent la chute hors-soi dans le blanc-seing
du vide proféré. Les souilles salutaires
ornent de bottes de sept lieues l’envie de vivre
en crue et de filer la soie des lieux secrets
et mortels d’Ophélies qui se noient dans le cours
d’un corps offrant sa sueur et son déferlement
d’écumes où naufrage l’étrave des draps.
La chambre est la chemise dont se vêt le monde
pour se déchirer et donc éterniser
le couple qui épuise en lui tous ses possibles,
en franchissant les ponts de leurs écroulements.